«Need for speed» gagne son pari: divertir
Rivière-du-Loup - La franchise des jeux vidéo «Need for speed», développée par Electronic Arts (EA) est l’une des plus lucratives de l’histoire avec plus de 140 millions d’exemplaires vendus à travers le monde depuis sa création. Et quand on parle de succès commercial, on parle également souvent d’adaptation cinématographique.
Le film « Need for speed » est donc sorti en salle le 14 mars dernier, pour le plaisir des passionnés de jeux vidéos et de courses automobiles.
Tobey Marshall et ses amis sont passionnés de courses automobiles. Alors qu’il voit l’entreprise de mécanique fondée par son père au bord de la faillite, il n’a d’autres choix que d’accepter de travailler sur la voiture de son plus grand rival, Dino Brewster.
Ce dernier a tout ce que Tobey désire : l’argent, les voitures, le succès et surtout, Anita. Au moment de conclure son travail et rendre la voiture à Dino, il se voit offrir une offre alléchante qui pourrait changer le cours de sa vie : gagner contre Dino afin d’empocher la totalité des profits de la vente de la voiture qu’il vient de terminer de rebâtir : la Ford Shelby sur laquelle travaillait Caroll Shelby juste avant sa mort.
Il accepte donc le pari et l’issue est tragique. Dino le trahit et Tobey passe les deux années suivantes en prison. Sitôt sorti, il n’a qu’une idée en tête, obtenir vengeance. Pour y parvenir, la solution est simple: participer à la légendaire course clandestine, la De Leon, et triompher devant Dino. Avec l’aide de ses téméraires amis et de la courtière automobile Julia, il traversera dans un temps record les États-Unis pour se rendre en Californie. Sur son parcours : poursuites policières, chasse à l’homme et cascades à voiture. Tout pour plaire aux fervents de films d’action!
La comparaison avec « Rapides et dangereux » est facile à faire; deux films de courses automobiles où l’action et l’adrénaline s’entremêlent. Mais là s’arrêtent les similitudes. Avec « Need for speed », on sent vraiment l’inspiration du jeu vidéo et son côté plus arcade. On peut d’ailleurs reconnaitre certains décors du jeu vidéo dans les courses à travers la ville. Ici pas de grosses fusillades ni de bagarres : la vitesse et la témérité suffisent au scénario.
L’histoire est quant à elle accessoire et assez premier degré. On ne peut espérer plus d’un film qui se base sur un jeu vidéo et c’est suffisant ainsi. Malgré l’intrigue plutôt pauvre, « Need for speed » réussit tout de même à gagner son pari premier, celui de divertir.
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