Les finissants de l’ÉMCV présentent leurs oeuvres à la Cinémathèque
Rivière-du-Loup – Après avoir présenté leurs films au cinéma Princesse de Rivière-du-Loup, les finissants en Techniques de réalisation de films documentaires de l’École des métiers du cinéma et de la vidéo (ÉMCV) du Cégep de Rivière-du-Loup auront la chance de voir leurs oeuvres projetées le lundi 8 juin à la Cinémathèque québécoise à Montréal.
Après avoir suivi des cours en scénarisation, en montage et en tournage, ils ont pu, sous la supervision d’un tuteur, développer et réaliser leur propre film, un projet qui a nécessité plusieurs mois de travail. Les finissants qui verront leur film être présenté à la Cinémathèque sont Alexia Lewis Saint-Pierre, Shadel Labrie-Lapierre, Patricia Doré, Jean-Jacques Gantois, Julie Gagné, Laureline Leneutre, David Gamache, Julien Gignac et Sylvain Elfassy.
LA VOIX DES RÉGIONS
«C’est important pour la région de se faire voir et entendre dans le lieu du cinéma à Montréal, où l’on retrouve beaucoup de gens du milieu du cinéma et où il y a beaucoup de projections», explique Pierre Lesage, responsable de l'École des métiers du cinéma et de la vidéo du Cégep. Il s’agit aussi d’une occasion en or de faire étalage de la capacité à créer des artisans des régions.
«C’est une fierté de montrer les talents qui sont développés ici», ajoute-t-il. Ces talents du Cégep de Rivière-du-Loup profitent également d’une belle visibilité lors de plusieurs festivals et concours au Québec et ailleurs.
DES BESOINS GRANDISSANTS
M. Lesage insiste sur l’importance de la présence de ce programme, qui en est à sa sixième cohorte. D’une part pour le développement de compétences dans notre région, mais en plus pour répondre à un besoin croissant des entreprises et organismes locaux. Le marché télévisuel, cinématographique et de la production de médias numériques convergents est en pleine croissance.
«C’est un marché qui est en développement. Il y a beaucoup de demandes de la part d’organismes dans la communauté», confie-t-il. En plus de répondre à un besoin criant, la présence du programme à Rivière-du-Loup, hors des grands centres, permet d’attirer des étudiants étrangers, alors que les deux tiers des étudiants viennent d’ailleurs au Québec et de l’Europe.
«Le cours de base dure un an, mais les étudiants peuvent poursuivre leurs études en se spécialisant dans d’autres métiers du cinéma: conception et réalisation de films web/pubs et vidéos, l’art du montage, etc. », indique M. Lesage.
Quand on sait que beaucoup d’étudiants demeurent dans la région après leurs études, il s’agit d’un très bel outil de rétention pour une région telle que la nôtre qui est appelée à connaitre un déclin ou une stagnation démographique au cours des prochaines années. On peut en apprendre davantage sur le site www.ecolemetierscinema.com.
Commentaires