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San Andreas: destruction massive

durée 7 juin 2015 | 06h52
  • Jo-Annie Lagacé
    Par Jo-Annie Lagacé

    Rivière-du-Loup - «The Big One», c’est le nom qu’on donne au puissant tremblement de terre qui pourrait un jour dévaster la côte Ouest des États-Unis. La faille de San Andreas qui couvre San Francisco à Los Angeles préoccupe plus que jamais les sismologues qui voient dans cette rupture de l’écorce terrestre une éventuelle catastrophe d’envergure qui pourrait détruire bon nombre d’infrastructures californiennes et faire des milliers de morts.

    C’est sur ces craintes que se base le plus récent film de Brad Payton mettant en vedette Dwayne Johnson, «San Andreas».

    Ray (Dwayne Johnson) sauve le monde au commandes de son hélico. Rien n’arrête le colosse quand vient le temps de secourir une inconnue tombée d’un ravin au volant de sa voiture. Alors quand un tremblement de terre secoue la ville de Los Angeles et que l’immeuble dans lequel se trouve son ex-femme menace de s’effondrer, il n’hésite pas un instant à mettre sa vie en péril pour celle pour qui il éprouve manifestement toujours des sentiments. Ensemble, ils partent à la rescousse de leur fille Blake, prise au piège dans la ville de San Francisco, secouée elle aussi par de vigoureuses secousses terrestres.

    BANDE-ANNONCE

    La plus grande réussite du film «San Andreas» (et peut-être aussi l’une des seules) réside dans ses effets spéciaux hallucinants. Le réalisme des images est exceptionnel, et la destruction de San Francisco est spectaculaire, mais parvient difficilement à faire oublier la faiblesse et l’incohérence de l’histoire.

    Qu’un Dwayne Johnson joue les héros pour sauver sa famille n’a rien d’exceptionnel, mais c’est tout ce qui se greffe à cette quête qui fait décrocher : sa réconciliation quasi instantanée avec son ex-conjointe, la facilité avec laquelle il parvient à trouver les moyens de sauver les siens (sur terre, dans les airs ou sur l’eau, notre bon ami excelle), en plus de l’instinct de survie questionnable de sa fille...

    Dommage parce que «San Andreas» avait certainement le potentiel et les moyens d’un grand film catastrophe, inoubliable et marquant!

     

    commentairesCommentaires

    1

    • MJ
      marie-johanne
      temps Il y a 9 ans
      c'est un acteur des plus sympathique, ce pourrait être un bon divertissement, sans être un chef d'oeuvre, dites-vous bien aussi que nous avons une faille majeure ici au milieu du St-Laurent qui a donné des tremblements de terre d'une grande importance dans un passé pas si lointain, faites des recherches google à ce sujet
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