Chronique cinéma
«Le Transporteur: rechargé»: savoir s’arrêter
Rivière-du-Loup - En 2002, les cinéphiles ont pu faire la connaissance de Frank Martin, un coursier pas comme les autres dans le film « Le Transporteur ».
Treize ans après le premier film pour lequel deux suites ont été produites (en 2005 et 2008), le scénariste et producteur Luc Besson remet les compteurs à zéro en s’offrant un antépisode de la trilogie déjà parue tout en misant sur un nouveau venu pour remplacer l’acteur Jason Statham dans les traits de Frank: Ed Skrein.
SYNOPSIS
Frank Martin gagne sa vie en transportant des colis d’un point A à un point B. Ses règles d’or sont simples : il ne veut pas savoir pour qui il travaille, il ne veut pas savoir ce qu’il transporte et une fois le contrat accepté, il n’accepte aucun changement au programme en cours de route.
Mais sa nouvelle cliente, Anna, transgressera toutes les règles en impliquant Frank dans sa vendetta contre celui qui l’a forcée à la prostitution pendant les 15 dernières années. Et celle-ci n’hésitera pas à prendre tous les moyens afin d’obliger Frank à prendre part à la dangereuse aventure.
BANDE-ANNONCE
Parfois, il faut s’avoir s’arrêter. C’est ce que je me suis dit après le visionnement du film «L’enlèvement 3» pour lequel Luc Besson signait également le scénario. Cette fois-ci, la même remarque m’a traversé l’esprit. C’est que même si le film «Le Transporteur: Rechargé» dans l’ensemble, a tous les ingrédients pour être un bon divertissement, il n’en demeure pas moins qu’une impression de déjà-vu persiste pendant toute la projection.
Les scènes de poursuites automobiles et de combats semblent être un ramassis des meilleurs scènes d’action du cinéma américain dans un seul et même film où l’intrigue est sommes toute assez banale.