Rivière-du-Loup - Encore une fois cette année, le public a été au rendez-vous au Festival du film de Rivière-du-Loup «Vues dans la tête de…» et plus de 200 laissez-passer ont été vendus. Au total, c’est 2 115 personnes qui ont fréquenté les activités du Festival, soit une augmentation de 41 % comparativement à 2015.

Cette édition marquait l’avènement d’un nouveau volet de création locale grâce à la participation financière de la MRC de Rivière-du-Loup. Les courts-métrages réalisés à Saint-Cyprien, à L’Isle-Verte ainsi qu’à Saint-Paul-de-la-Croix, dans le cadre du Concours Ville et villages en images ont été présentés le samedi matin au grand plaisir des apprentis cinéastes et des résidents des municipalités représentées. Ces films seront diffusés sur la chaîne télévisée MAtv au cours des prochaines semaines.

COURTS-MÉTRAGES

Pour une deuxième année consécutive, la soirée concours de courts-métrages du vendredi soir a attiré une centaine de personnes. Des cinéastes de partout au Québec se sont déplacés pour venir présenter leur film à Rivière du Loup. Le film «Prends-moi», d’Anaïs Barbeau-Lavallette, a remporté le prix du public. Cette victoire était accompagnée d’un prix de 250 $ en argent remis par la Caisse populaire Desjardins.

Le volet formation comprenait cette année une nouvelle portion dédiée au public scolaire. Des élèves de l’École secondaire de Rivière-du-Loup et du Collège Notre-Dame ont eu la chance de participer à une formation en direction photo. Leur journée s’est terminée par une rencontre personnalisée avec Micheline Lanctôt dans chacune des écoles.

De plus, l’ajout d’une classe de maitre sur l’art du montage en compagnie d’Aube Foglia, de Natacha Dufaux et de Micheline Lanctôt, a été fort apprécié par les participants qui sont demeurés captifs pendant plus de deux heures, et ce, sans même prendre de pause.

BILAN

L’heure est maintenant au bilan pour le comité organisateur. Le public a démontré qu’il avait bel et bien un fort intérêt pour l’évènement. Rappelons que l’évènement en cinéma est chapeauté par l’organisme Sparages et a été financé via l’Entente de développement culturel de la Ville de Rivière-du-Loup et du ministère de la Culture et des Communications en collaboration avec l’École des métiers du cinéma et de la vidéo, la MRC de Rivière-du-Loup, la Rumeur du Loup, la SODEC et divers partenaires du milieu.