Chronique cinéma: « Assaut sur Londres »
Le Président des Etats-Unis est en danger. Il est la cible de terroristes qui veulent le voir mort et son garde du corps est seul pour faire face à l’ennemi…
En voilà un scénario qui se répète souvent dans le cinéma américain et le plus récent film d’action à prendre l’affiche au cinéma Princesse « Assaut sur Londres » n’en fait pas exception.
Mike Banning est employé au sein des services secrets américains. Son rôle: assurer la sécurité de Benjamin Asher (Aaron Eckart), le Président des Etats-Unis, en toutes circonstances. Mais à l’approche de la naissance de son enfant, il songe de plus en plus à remettre sa démission.
Alors que le Premier Ministre britannique décède subitement, les dirigeants de nombreux pays convergent vers Londres pour rendre un dernier hommage à leur homologue anglais. Mais les funérailles se révèlent n’être qu’un leurre et alors débute la vendetta de Aamir Barkawi, un dangereux marchand d’armes dont la fille a péri lors d’un raid militaire deux ans plus tôt. Banning mettra tout en œuvre pour extrader le Président alors qu’une véritable armée de criminels bien outillés et entrainés prend d’assaut les rues désertées de Londres afin de capturer le chef d’État.
Le moins qu’on puisse dire au sujet du film « Assaut sur Londres », c’est que c’est une continuité logique à « Assaut sur la Maison-Blanche » où le duo composé de Butler et Eckart se donnait la réplique dans une histoire somme toute assez similaire. Dans ce plus récent film, les scènes d’action et de combat s’enchainent à un rythme effréné et c’est au final plus de 90 minutes d’affrontements musclés qui sont présentés dans une formule déjà éprouvée. On appréciera l’action à l’état brut et le divertissement évident, même si on a droit à une intrigue pressentie dès les premiers instants du film.