Un soutien financier de 60 000 $ pour sauver l’ÉMAC
Rivière-du-Loup – Le conseil d’administration de l’ÉMAC s’est vu enlever un poids important des épaules, ce mercredi 16 mars, alors que la Ville et la MRC de Rivière-du-Loup ont accordé une aide financière conjointe de 60 000 $ pour que l’École de musique puisse poursuivre ses activités sur de nouvelles bases.
Selon le secrétaire du conseil d’administration, Pierre Landry, la situation financière de l’ÉMAC était très inquiétante il y a environ un mois, puisque l’on prévoyait un déficit pour la présente année financière de 80 000 $. L’annonce de mercredi, combinée à d’autres démarches entreprises auprès de partenaires, laisse toutefois entrevoir des jours meilleurs.
« La crise était assez dramatique. Si on n’avait pas l’appui qu’on a aujourd’hui, on aurait eu de la difficulté à passer au travers, a-t-il assuré. Aujourd’hui, nous sommes confiants que nous allons terminer l’année financière sans trop de dommages. L’ÉMAC est là pour rester. »
Concrètement, la Ville de Rivière-du-Loup a mis 15 000 $ sur la table, alors que la MRC a donné les 45 000 $ restants. Dans le 2e cas, cette aide ponctuelle provient du Fonds de développement éolien Viger-Denonville.
CRISE
Rappelons que l’École de musique Alain-Caron a été prise au cœur d’une tempête administrative à l’automne 2015. En septembre, trois professeurs ont notamment quitté le navire, puis plus de 80 élèves ont décidé de se désinscrire. Une situation qui a créé le gouffre financier actuel.
« La crise a demandé beaucoup d’énergie et ce sont des efforts qui auraient normalement été consacrés à rechercher des possibilités de financement […] L’organisme culturel peut rapidement être en péril dès qu’il y a un pépin dans l’engrenage », a indiqué M. Landry, précisant que le diagnostic organisationnel est attendu pour la mi-avril.
AVENIR
L’ÉMAC compte actuellement 225 élèves et ce nombre pourrait grimper à 500 avec un intérêt marqué de la communauté. Pierre Landry se dit d’ailleurs confiant que l’École saura passer outre la crise de 2015 et recrutera de nouveaux élèves. Le sérieux et la détermination de l’équipe de refaire de l’ÉMAC « un joyau » seront attractifs, estime-t-il.
Par ailleurs, la conférence de presse a aussi permis d’apprendre que Dominique Dubé n’est toujours pas prête à reprendre ses fonctions de directrice générale et que les mises en demeure envoyées à deux des professeurs cet automne ont été levées.
3 commentaires
On sait qu'un des enseignants a été mis à pied par la direction. Pour reprendre les termes de l'article: Il a été éjecté du navire! Maintenant que les mises en demeure ont été levées, il serait peut-être bon de connaître leurs versions des faits.
Pour assurer la survie de l'ÉMAC, j'espère que le diagnostic sera rendu public. Sinon, j'ai bien peur que les pépins resteront à l'intérieur de l'engrenage. Le joyau est terni, un mea-culpa s'impose. Viendra ensuite le courage d'effectuer les changements qui permettront de remettre la formation musicale au coeur de cette institution.
Malheureusement, trop de gens oeuvrant dans ces Écoles ont des égos gros comme le Ciel et ne savent pas compter, provoquant l'éclatement de la balloune.
Devant ce fait, les citoyens ordinaires sont forcés de payer les pots cassés au profit des bien nantis du milieu.
Tous savent que les cours de musique coūtent chers et ne sont pas à la portée du monde ordinaire qui peinent à joindre les deux bouts.
Dites Monsieur Lagacé! Les revenus des éoliennes de la MRC n'ont-ils pas été déjà engagés à d'autres fins ou si vous ferez tourner vos virevents plus rspidement?