X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Critique

Ingrid St-Pierre, une force tranquille

durée 21 mars 2016 | 13h08
  • Andréanne Lebel
    Par Andréanne Lebel

    journaliste

    Rivière-du-Loup – Nul besoin de mise en scène spectaculaire ou d’impressionnantes envolées lyriques pour créer de la magie au Centre culturel. Posez-y Ingrid St-Pierre, jeune auteure-compositeure-interprète et ses trois musiciens, et le temps s’arrêtera pour une soirée.

    Les spectateurs étaient littéralement pendus au bout de ses lèvres tout au long de sa prestation le samedi 19 mars à Rivière-du-Loup. Bien que nerveuse en tout début du spectacle, la mademoiselle de Cabano a livré une performance tout à fait unique devant son public, qui la suit depuis ses tous débuts.

    «J’entends ma mère rire dans la salle, c’est vraiment spécial», a-t-elle avoué, debout en plein centre de la scène du Centre culturel. Même si parfois on l’associait avec une image de fragilité, c’est plutôt une force tranquille qu’elle a déployée samedi soir.

    Elle a présenté les pièces de son tout dernier album, «Tokyo», accompagné d’un contrebassiste, un percussionniste et un multi-instrumentiste qui se chargeait des cuivres et des claviers. Les pièces provenant de ses précédents albums, «L’escapade» et «Ma petite mam’zelle de chemin» ont été remaniées à sa manière, sans artifice, tout en subtilité et en nuances.

    Le groupe a interprété une version de «La planque à libellules» inédite, alors qu’auparavant, Ingrid St-Pierre était accompagnée d’un quatuor à cordes. Le changement de formule a ajouté une autre profondeur aux arrangements de cette chanson.

    Le dosage des anecdotes, accompagnées d’une mise en scène sobre, permettait à l’univers d’Ingrid St-Pierre de se dévoiler peu à peu au fil des chansons. Le public a eu droit à une touchante version de «Ficelles», une œuvre associée à la maladie d’Alzheimer.

    Un rappel tout en douceur est venu conclure cette aventure musicale, une boite à musique mécanique accompagnant la voix de l’artiste pour la chanson «L’éloge», racontant la valeur des dernières fois.

    Elle a su tracer son chemin dans le cœur du Québec et est revenue en force dans son patelin, prouvant qu’on peut accueillir comme chez soi plus de 320 personnes et les bercer en douceur, le temps d’un spectacle.

     

    commentairesCommentaires

    0

    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    21 janvier 2025 | 10h46

    L’auteur pistolois Gaston April publie son premier roman

    L’auteur pistolois Gaston April a récemment publié son premier roman «Dourga et l’entrepreneur» aux éditions Persée de Sainte-Luce-sur-Loire. Connu dans la région pour son rôle de conseiller en gestion des personnes et des entreprises depuis plus de 40 ans, il se commet ici dans son quatrième ouvrage, les trois livres précédents étant plutôt ...

    21 janvier 2025 | 6h59

    Changer de «trail» pour démystifier les violences genrées

    Le Centre-femmes Catherine-Leblond de Trois-Pistoles a dévoilé, le 20 janvier, sa toute nouvelle campagne de sensibilisation concernant les violences genrées. Une série de 22 émissions de télévision à ce sujet, intitulée «Changer de ‘’trail’’- S’outiller collectivement pour contrer les violences genrées», est diffusée depuis le 20 janvier sur les ...

    21 janvier 2025 | 6h34

    L’exposition internationale «Thérèse de Lisieux ou la brûlure d’amour» de passage à Cacouna

    Déjà visitée par des millions de personnes en France, en Angleterre, en Italie, au Brésil, au Canada et aux États-Unis depuis son lancement à la cathédrale de Notre-Dame de Paris en 2012, l’exposition itinérante à caractère international «Thérèse de Lisieux ou la brûlure d’amour» visitera la région du Bas-Saint-Laurent dans le cadre d’une grande ...