Un roman historique en hommage aux patriotes
À la suite du succès obtenu avec son premier roman en hommage aux Filles du Roy, l’auteure de Saint-Arsène, Marie-Lyne Trépanier, récidive avec un second ouvrage et rend hommage cette fois aux douze patriotes pendus et aux cinquante-huit patriotes exilés en Australie.
Intitulé «Ententes à l’anglaise», le nouveau roman de Mme Trépanier sera présenté au Salon littéraire de Rivière-du-Loup le 6 mai à 19 h et sera lancé lors du weekend de la fête des Patriotes soit, le 21 mai à 13 h dans les installations du Fort Ingall de Témiscouata-sur-le-Lac. D'ailleurs, le Fort Ingall ouvrira pour cette occasion ses portes.
Inspirée par les romans d’époque, l’écrivaine transporte le lecteur à la fin de la rébellion des patriotes et au début de la guerre d’Aroostook, un conflit frontalier opposant l’Amérique du Nord britannique, aujourd’hui le Canada, aux États-Unis d’Amérique. Publié aux Éditions de la Paix, le roman historique de 290 pages enchaine avec clarté les évènements historiques des années 1837 à 1842, et met en scène des personnages tantôt réels, tantôt fictifs.
L’histoire du roman se résume ainsi : enfermé à la prison du Pied-du-Courant, le père d’Abélia ne sera pas pendu, mais il sera exilé. Lui et d’autres patriotes se retrouvent donc incarcérés dans une prison australienne et peinent à survivre à leurs misérables conditions. C’est le début d’un long cauchemar. Pour leur sécurité, Abélia et son frère doivent quitter Montréal pour se rendre chez leur tante à Fredericton. La jeune femme fera la rencontre de Bruce Spencer, un prospère commerçant anglais respecté par la population; il sera rapidement envouté par le charme d’Abélia. Pourtant, cet homme incarne tout ce qu’elle déteste. Le destin rapprochera-t-il ces deux êtres aux valeurs opposées? Deux batailles s’annoncent : la conquête de l’amour et celle du territoire.
Pour rédiger son deuxième opus, l’auteure a effectué des recherches très pointilleuses entre autres, au Centre d’archives de la région de Rivière-du-Loup qui avait dans ses dossiers les lettres de cette époque écrites par le docteur Jean-Étienne Landry. L’historien Benoit Bérubé ainsi que le cartographe et professeur à l’Université de Moncton au campus d’Edmundston, Adrien Bérubé ont également appuyé l’auteure dans ses recherches.
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