Émile Tremblay : du classique à l’électronique
Une bonne paire d’écouteurs, un ordinateur et beaucoup de créativité, c’est tout ce dont le jeune compositeur Émile Tremblay a besoin pour faire naitre ses œuvres de musique électronique.
Son bagage de pianiste fait de lui un mélodiste original, une qualité qu’il sait mettre en valeur à la fois dans sa composition au piano ou encore dans ses œuvres de musique électronique.
«La musique électronique est rendue très accessible avec le web. Tout le monde peut en faire avec un ordinateur et un logiciel», souligne Émile Tremblay. Il se sert d’un «DJ Pad» aux boutons illuminés afin de superposer diverses couches instrumentales, enregistrées au préalable.
«C’est vraiment un univers infini de possibilités qui s’offre avec la musique électronique, et c’est ce que j’apprécie le plus», explique-t-il. En additionnant des boucles musicales formées de divers sons de piano, des rythmes, des accords et de l’improvisation, il arrive à créer des œuvres originales en plein spectacle, en enregistrant une à une ses pistes, installé derrière un synthétiseur. Il a par ailleurs remporté la finale locale de Cégeps en spectacle en décembre 2015 dans la catégorie création musicale.
«La première chanson que j’ai écouté qui m’a rentré dedans, ça s’appelle Strobe de deadmau5, c’est de la musique techno minimaliste», se rappelle le musicien. Il n’a pas cessé d’en écouter et d’en créer depuis, de manière autodidacte, en suivant les instructions sur le web.
Émile Tremblay était en spectacle solo pour une première fois avec un peu plus d’une heure de matériel le 31 juillet à la chapelle Sainte-Anne-de-Ondes de la Pointe de Rivière-du-Loup. Un spectacle intime qui lui a permis de briser la glace devant parents, amis et son entourage musical. Il y a interprété avec sensibilité diverses œuvres qui ont marqué son parcours dont la pièce «Sposalizio» de Franz Liszt, l’un de ses compositeurs favoris.
Dès la fin du mois d’aout, il déménagera à Montréal afin d’y poursuivre son parcours musical au Cégep Saint-Laurent, en piano jazz. L’effervescence culturelle de la métropole saura sans doute attiser davantage sa flamme créatrice.
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