La nuit de Richard Levesque
Le 13 novembre prochain, à la bibliothèque François Bédard de Rivière-du-Loup, Richard Levesque lancera son 13e - ou est-ce son 15e - livre. Si l’auteur a perdu le compte, il n’a pas perdu la plume… ni la main. La nuit, c’est surtout son premier livre depuis Le Reliquaire, publié en 2011.
Ce petit livre, à peine 60 pages, aura été un processus ardu. «Ça a été long!, confirme l’auteur. C’est un drôle de livre, très différent de mes précédents. Je suis incapable de le qualifier, il y a de tout dedans. Il est en gestation depuis six ou sept ans», raconte-t-il.
Richard Levesque admet avoir hésité à le publier, trouvant son ouvrage trop… frêle. Mais c’est à la recommandation et l’insistance d’amis, à qui il avait confié son manuscrit, qu’il s’est finalement engagé sur la voie de l’édition.
«On m’a dit que ce n’était pas mon écriture habituelle. Que c’était nouveau, surprenant et que ça n’avait pas à être plus long. C’est un livre qu’on peut lire d’une traite, mais auquel on reviendra pour un passage.» C’est un livre aussi, qu’il partage avec ce brin de malice qui le caractérise si bien, ce clin d’œil littéraire, comme une bouteille à la mer, comme un livre à attraper.
LA NUIT
Et la nuit, sous le regard de Richard Levesque devient réflexion, elle se transforme aussi, en un vol d’outardes, tantôt une histoire, tantôt un poème, que l’on lit comme si l’on regardait un tableau de velours s’animer soudainement au gré d’un verbe comme le vent cuillant une feuille pour l'amener danser au bal d'automne.
Le livre propose 52 courts textes, qui se dérobent entre les pages de papier blanc comme les semaines sur un calendrier nous roulant trop rapidement entre les doigts. Sous les saisons se dépose la nuit, à raison de treize textes par cycle. Un chiffre qui n’est pas anodin pour l’auteur. Treize (suivi d’Ophélia), publié en 1965, est le premier recueil de poésie de Richard Levesque. Treize aussi pour les chandelles de Musset, auteur des Nuits.
LANCEMENT
D’entrée de jeu, l’auteur nous pose la question, «(…) faut-il une raison précise pour qu’un thème s’impose à l’écrivain ?» Vous pourrez écouter sa réponse le 13 novembre à 14 h à la salle des contes de la bibliothèque Françoise Bédard, au 67, rue du Rocher à Rivière-du-Loup.
Pour ceux qui ne peuvent assister au lancement, La nuit sera aussi disponible à la Librairie J.A. Boucher.
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