Chronique cinéma
Les animaux fantastiques : la magie opère
Pour les passionnés de la série Harry Potter, le monde imaginaire de la magie n’a plus de secrets. Ainsi, bon nombre d’entre eux attendaient avec impatience la sortie du film «Les animaux fantastiques», issu de la plume de J.K. Rowling.
L’histoire du film se situe dans les années 20, dans un New York aux prises avec une force obscure qui menace de révéler l’existence des sorciers aux Non-maj’, l’équivalent américain des Moldus en Angleterre. Pendant qu’on associe ces attaques à Gellert Grinderwald, un mage noir dont on a perdu la trace, Norbert Dragonneau, un jeune sorcier passionné de zoologie fantastique débarque à New York afin de mettre la main sur une créature en voie d’extinction. Un peu maladroit, lunatique et manquant passablement de chance, le malheur s’acharne sur lui lorsque les bêtes qu’il transporte dans sa mallette s’enfuient dans la Grosse Pomme, semant le chaos derrière eux.
Flanqué de Porpentina Goldstein, une ancienne aurore du Ministère de la magie, renvoyée pour avoir révélé l’existence des sorciers aux Non-maj’ qui tente par tous les moyens de retrouver son poste et aidé de Jacob Kowalski, un Moldu plutôt attachant, Dragonneau fera tout en son pouvoir pour retrouver les animaux extraordinaires qu’il affectionne.
Pour les adeptes de la saga Harry Potter, le film «Les animaux fantastiques» vient réveiller une frénésie endormie depuis la sortie du dernier opus, en 2011. L’ambiance et l’univers de ce plus récent film rappelle sans contredit son prédécesseur de même que les thèmes de la famille, de l’amitié, du côté sombre du pouvoir et de l’opposition du bien contre le mal. Même si l’action se déroule quelque 70 ans avant l’apparition du célèbre sorcier à lunettes, on note quelques clins d’œil à des personnages connus et on a une douce impression d’être en terrain familier.
Pour ma part, j’ai tout de même quelques petits regrets après le visionnement de ce film : celui de ne pas avoir lu le livre de J.K. Rowling associé à ce film, puisque j'aurais probablement davantage apprécié l’œuvre cinématographique; celui de ressentir la vraie intrigue dans la dernière partie du film, ce qui m’a laissé une grande curiosité et une impatience de connaitre la suite; puis cette peur d’être déçue par les quatre suites à venir à l’affiche au cours des prochaines années, et celle de voir surgir une copie de l’épique duel Potter/Voldemort.
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