Chronique cinéma
50 nuances plus sombres : un film qui manque de contraste
Les présentations ne sont plus à faire. Anastasia Steele et Christian Grey se retrouvent dans la plus récente adaptation des romans à succès de E.L. James, «50 nuances plus sombres».
Alors que le premier opus s’était terminé sur la rupture entre Anastasia et Christian, nous retrouvons les deux jeunes adultes, séparés, quelque temps plus tard. Ana vient tout juste de décrocher un poste dans une maison d’édition et Christian tente de la reconquérir. Toujours pleine de questions et de doutes, la jeune femme retombe néanmoins en amour avec le riche homme d’affaires qui parvient à la convaincre qu’il peut renoncer à son mode de vie et qu’elle représente plus à ses yeux que ce à quoi il aspirait au départ.
Mais la fragilité du couple est palpable et les obstacles se dressent les uns après les autres sur leur chemin vers le bonheur. L’apparition de Leila, une ancienne soumise aux prises avec des troubles psychotiques et la présence d’Héléna, «Mrs. Robinson», dans la vie de Christian menacera l’équilibre précaire du couple qui connaît tout de même un moyen primaire pour demeurer uni…
Après le succès mitigé de «50 nuances de Grey» il y a deux ans, les attentes des cinéphiles étaient d’autant plus élevées pour ce nouveau volet. Dès sa sortie en salle, «50 nuances plus sombres» accueille la critique difficilement, fustigé de toutes parts. Alors que le premier film était parvenu à satisfaire mes attentes, je dois avouer être indécise quant à mon appréciation de ce deuxième opus. Le film n’est, à mon avis, pas assez assumé dans une voie. Soit on endosse le fait que le film traite majoritairement de sexualité, soit on tente de mettre une intrigue et de l’action. Dans ce cas-ci, l’amalgame se fait difficilement et on reste un peu sur notre appétit.
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