Chronique cinéma
Logan : brutalité, rage, intensité, audace
L’acteur Hugh Jackman vient de tourner une page importante de sa carrière en faisant une ultime apparition sous les traits de Wolverine pour le compte de Marvel.
Après avoir personnifié le mutant James « Logan » Howlett dans neuf films au cours des 17 dernières années, l’acteur d’origine australienne choisit d’abandonner le super-héros et de lui faire ses adieux d’une manière magistrale dans le film «Logan».
Nous sommes en 2029, Logan Howlett se fait vieux et malade. L’adamantium fait des ravages dans son corps et il est loin d’être le Wolverine ultra-puissant qu’on a connu dans la série X-Men. Au volant de sa limousine, le mutant, devenu chauffeur privé, tente de se faire incognito près de la frontière du Mexique. Chaque jour, il travaille dur pour deux objectifs : fournir la médication à un Charles Xavier affaibli et affligé de crises d’épilepsie paralysantes et s’enfuir sur un bateau, loin de cette population menaçante pour les derniers mutants. Mais sa tranquillité sera perturbée lorsqu’une mexicaine viendra lui quémander son aide avec la jeune Laura, qui présente les mêmes pouvoirs que lui.
Rapidement poursuivis par Donald Pierce, Logan, Charles Xavier et Laura n’auront d’autres choix que de s’enfuir. Prenant la route vers le Dakota du Nord, où Laura est convaincue de l’existence d’Éden qu’elle a vu dans une vieille bande dessinée des X-Men, le trio empruntera une route périlleuse et sanglante afin de toucher, enfin, à la liberté.
Brutalité, rage, intensité, audace, tels sont les mots que j’utiliserais pour qualifier le film «Logan». Alors que les films de X-Men avaient un peu dilué la nature profonde de Wolverine en lui permettant d’être davantage grand public, pour ce plus récent film, nous avons droit à un super-héros à l’état brut, affranchi d’inhibitions, touchant et authentique. Un scénario rêvé pour Jackman qui conclut la trilogie Wolverine sur une note parfaite!
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