Le pont de glace du Témiscouata comme inspiration pour une œuvre collective
Le BeauLieu culturel du Témiscouata a mis en branle le 21 juin une démarche de création artistique qui s’étalera pendant trois ans. Il s’est vu accorder une aide financière récurrente de 22 000$ par le Conseil des arts et des lettres du Québec afin de réaliser ce projet, nommé Pont de glace et autres jeux sur les lacs glacés du Témiscouata.
«La première phase est de commencer l’exploration des disciplines artistiques par rapport au thème. Ce doit être une œuvre multidisciplinaire», explique Maurice Landry, responsable du financement au BeauLieu culturel du Témiscouata. L’inspiration est venue des divers témoignages qui ont été recueillis l’hiver dernier à propos des lacs présents au Témiscouata, et des souvenirs des personnes qui les fréquentent. Les entrevues ont été réalisées par le Musée de la mémoire vivante de Saint-Jean-Port-Joli. «Les 800 lacs du Témiscouata sont une excellente prémisse pour fournir le bagage de base de cette création», complète M. Landry.
L’œuvre produite devra comprendre des volets de danse, de littérature, de musique, d’arts visuels et de cinéma. Elle sera présentée au printemps 2019. La direction artistique sera assurée par le Théâtre des Grands-Vents de Matane.
En arts visuels, le BeauLieu culturel pourra compter sur la présence de l’artiste Gabrielle Gendron et de l’enseignante en arts plastiques Guylaine Gagnon de l’école secondaire de Cabano. L’École des métiers du cinéma et de la vidéo du Cégep de Rivière-du-Loup et la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs seront également mises à contribution, avec les artistes Julie-Eve Proulx et Daniel Breton. En danse, District Danza de Rivière-du-Loup, dirigée par Mélissa Beaulieu et l’école secondaire du Transcontinental participeront au projet. L’artiste Robin Servant et l’enseignant de musique David St-Germain de l’école secondaire de Cabano s’occuperont du volet musique. En littérature, l’artiste retenue est Stéphanie Pelletier, qui collaborera avec l’enseignante de français Mylène Damboise de l’école secondaire de Dégelis.
La production collective permettra aux élèves en arts de ces différentes institutions de collaborer ensemble pour créer une seule et même œuvre. Ces artistes en herbe seront accompagnés par des artistes professionnels lors du processus.
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