Manipulations d’images et trompe-l’œil pour l’été au Musée du Bas-Saint-Laurent
Le Musée du Bas-Saint-Laurent à Rivière-du-Loup reçoit cet été l’exposition d’Holly King «À la frontière du mystère», une rétrospective de 10 ans de création permettant de voir l’évolution de sa démarche à travers les années.
L’attraction muséale misera pour la saison estivale sur les trompe l’œil, et sur la capacité des visiteurs de déterminer le vrai du faux. «Holly King utilise des superpositions de maquettes qu’elle fabrique et de photographies pour créer ses œuvres», explique Anacha Rousseau, responsable des communications au Musée du Bas-Saint-Laurent. Certaines sont en noir et blanc, et d’autres, plus récentes, sont présentées en couleur, mais elles se rejoignent certainement toutes dans leur traitement et leurs textures.
«Au début du corpus, c’est une série d’images où j’ai fabriqué de petits paysages et des maquettes, composés d’arbres et de racines, avec un éclairage doux. Les traits linéaires rappellent le dessin», explique l’artiste Holly King. Une autre série de photographies, cette fois en couleurs, a été prise en République Dominicaine. Elle met en scène également des racines, et l’eau, pour en faire des endroits intrigants.
Une activité pour enfants s’inspirant du travail d’Holly King est proposée, notamment une construction de maquette, en vue de la prendre en photo afin qu’elle soit diffusée sur un mur du Musée, grâce à un projecteur et au réseau social Instagram.
PHOTOS ET LA RIVIÈRE-DU-LOUP
Le Musée présente également dans son hall une collection de photos intitulée «Savantes manigances». «Ce sont des photographies en noir et blanc qui ont été prises dans un studio et où on peut observer plusieurs mises en scène», complète Mme Rousseau. En nouveauté cette année, des visites guidées sont offertes aux visiteurs, en français à 13 h 30 ainsi qu’en anglais, à 15 h 30.
De grands panneaux comprenant photographies et informations ont été installés dans le parc du Campus-et-de-la-Cité, dans le cadre de l’exposition «La Rivière-du-Loup et ses chutes, une histoire d’eau». Basée sur le livre historique de Georges Pelletier et de Lynda Dionne, cette installation extérieure explique aux visiteurs l’importance de la rivière pour développement de la Ville, et remonte jusqu’en 1673. Les moulins à scie et l’industrie du bois ont été de grands vecteurs du secteur économique de Rivière-du-Loup. Ils ont permis la construction de villas à Cacouna et Saint-Patrice. On y voit aussi l’ancien atelier de François Lachance, situé aux abords de la rivière. Les photographies d’archives proviennent de la banque d’Archives Canada, et de la collection du Musée du Bas-Saint-Laurent.
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