Deux nouvelles expositions au Musée du Bas-Saint-Laurent
Le Musée du Bas-Saint-Laurent présente deux nouvelles expositions du 5 avril au 27 mai. Le vernissage se tiendra, le 5 avril à 17 h, en présence des artistes.
L’exposition «Carte de visite» regroupe une cohorte de huit artistes néo-brunswickois de la nouvelle génération œuvrant dans des disciplines variées telles que la peinture, le dessin, les arts d’impressions, la photographie, la sculpture et présentant des démarches qui s’inspirent de pratiques émergentes.
Alisa Arsenault, Maryse Arseneault, Rémi Belliveau, Julie Caissie, Émilie Grace Lavoie, Mario LeBlanc, Annie France Noël et Dominik Robichaud abordent des thématiques multiples. L’histoire, la mémoire, le folklore et la mythologie de la culture acadienne constituent une source de réflexion et d’interprétation pour ces jeunes artistes qui partagent un même espace créatif.
Cette exposition est produite par la Galerie Colline, lieu de diffusion en art contemporain, situé à Edmundston, au Nouveau-Brunswick. Ce projet a été rendu possible grâce à l’appui du Conseil des arts du Canada.
CÉLÉBRATION-KTONUKOT
Éveline Gallant Fournier, Acadienne, Hélène Laplante, Québécoise, et Ginette Kakakos Aubin, Autochtone des Premières Nations malécites se sont regroupées pour célébrer la thématique de l’humanité et en offrir trois visions à travers la peinture, la sculpture et l’installation.
Sous le thème «Célébration-Ktonukot», les œuvres de Ginette Kakakos Aubin mettent de l’avant ses ancêtres dansant et chantant devant les églises d’aujourd’hui. Les personnages sur ses toiles visiteront les anciens lieux de culte afin de pacifier et de célébrer la vie commune sur le territoire dans les nouveaux contextes socioculturels d’aujourd’hui où l’expression des cultures autochtones est mise en valeur avec fierté.
Éveline Gallant Fournier a créé quatre sculptures anthropomorphiques qui explorent la relation entre l’expression humaine et animale, leurs esprits et leurs émotions. Ses œuvres se veulent une célébration de l’animal en nous, de notre union et interaction avec le règne animal et de notre place dans la nature à travers le temps.
Intitulé «Présence d’esprit» le travail d’Hélène Laplante s’inspire de la vivacité de l’esprit à bouger et à agir tout en étant relié à un univers sensoriel laissant deviner une présence impalpable, une vibration, une énergie. Exprimant le côté diaphane, subtil et fragile de l’esprit sous sa forme animale, cette installation sculpturale invite à une célébration des traditions mythologiques des premières nations identifiant les différents clans familiaux par une présence animale.
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