Le Centre culturel Berger reçoit Louis-Jean Cormier
Quelques jours à peine après le lancement de son quatrième album intitulé «Le ciel est au plancher» le 16 avril, l’auteur-compositeur-interprète Louis-Jean Cormier montera sur les planches du Centre culturel Berger de Rivière-du-Loup le 23 avril à 19 h. Le public louperivois aura donc droit à quelques chansons toutes fraiches et à une expérience musicale en chair et en os, après des mois à consommer de la culture derrière des écrans.
«J’ai bien envie de faire de la tournée avec les chansons de l’album ‘’Quand la nuit tombe’’, qui est paru en pleine pandémie. On flirte aussi avec des nouvelles pièces et des plus vieux classiques. On est quatre sur scène, je joue avec François Lafontaine (Karkwa), Amélie Mandeville et Marc-André Larocque», explique Louis-Jean Cormier.
Avec un brin d’humour, il indique que la tournée aurait aussi pu s’appeler «tourner le fer dans la plaie». C’est l’un de ses spectacles les plus dansants jusqu’à maintenant, mais le public est malgré lui cloué à son siège en raison des mesures sanitaires. «Ça fait longtemps que nous n’avons pas pu célébrer les arts vivants. Ça fait ressortir des émotions profondes, je sens que le cœur des gens dans la salle est gonflé», ajoute l’artiste. Il promet de ne pas laisser en plan des chansons comme «Tout le monde en même temps» et «Si tu reviens», deux de ses succès les plus connus.
Ses traits de personnalité artistique ne changeront pas: il sera fidèle à lui-même en improvisant et en changeant l’habillage de certaines chansons lors du spectacle. «Le ciel est au plancher» est officiellement un album de deuil. La mort de son père Marcel Cormier qui s’est éteint à l’âge de 85 ans en janvier 2020 a ouvert la porte à une seconde vague d’inspiration pour Louis-Jean Cormier. «Des fois on va dire à la blague, mais avec un fond sérieux, que ça prend une bonne peine d’amour pour écrire des chansons. C’est à ce moment-là que les sentiments profonds et authentiques vont ressortir», ajoute-t-il.
Dans les chansons de cet album, il plonge dans ses souvenirs d’enfance de Sept-Îles, ses paysages, le sous-sol chez ses parents avec des images nettes et précises. Il aborde ainsi des thèmes universels avec une approche très personnelle.
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