La carte blanche cinématographique de Maxime Giroux
La 10e présentation du festival Vues dans la tête de, avec Maxime Giroux comme tête d’affiche, se déroulera en ligne du 3 au 6 février. Circonstances obligent, l'avant-première du film «Norbourg» a été annulée et sa date de sortie repoussée.
«Nous sommes en discussion pour trouver une solution afin que les détenteurs de passeport du festival puissent voir le film à sa sortie avec le comité organisateur, Martin Simard du Cinéma Princesse, Entract et la Maison 4/3, les distributeurs de ‘’Norbourg’’», explique précise Priscilla Winling, coordinatrice générale du festival.
Les films proposés sont les derniers coups de cœur de Maxime Giroux dans la cinématographie québécoise. «Il y a du cinéma dans ces films. Ils me rendent curieux, m'inspirent et m'influencent, même si ce que je fais de mon côté n'y ressemble pas.».
«Nulle part» et son univers onirique et symbolique ouvriront le festival dès le jeudi après-midi. Simon Lavoie, son réalisateur, sera présent pour discuter avec le public après sa diffusion. «La contemplation du mystère», premier long métrage d'Albéric Aurtenèche, avec Emmanuel Schwartz et Sarah-Jeanne Labrosse, entamera la soirée. Toutes les questions pourront être discutées avec le réalisateur, accompagné de Sylvain Corbeil, producteur du film. «Le bruit des moteurs», également un premier long métrage de Philippe Grégoire, conclura la deuxième partie de soirée.
Vendredi après-midi c'est comédie, façon Denis Côté, c'est-à-dire résolument atypique. Avec «Hygiène sociale», où Maxim Gaudette tient le premier rôle, c'est toute l'urgence à faire des films et l'inventivité du cinéaste qu'on retrouve dans cette proposition originale. Ce film sera accompagné du court métrage «Les grandes claques» d'Annie St-Pierre, nommé aux Oscars dans la catégorie du meilleur court métrage de fiction.
Autre représentant aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger, «Les oiseaux ivres» d'Ivan Grbovic fera planer un réalisme magique sur les destins contrariés de travailleurs saisonniers et producteurs d'une ferme québécoise. Sara Mishara, directrice de la photographie du film, échangera avec le public à propos du long métrage.
Samedi après-midi, le public plongera dans le film «Le nom des fleurs» en Bolivie. Entièrement tourné en espagnol, le drame poétique et lumineux de Bahman Tavoosi, iranien installé à Montréal, est un conte allégorique sur le pouvoir idéologique dans un village des montagnes boliviennes. Place à «La grande noirceur» en soirée. Ce film se veut un conte où le personnage de Martin Dubreuil cherche à échapper au service militaire au Canada. Il s'enfuit aux États-Unis pour trouver refuge dans les concours d'imitation de Charlie Chaplin. Maxime Giroux et Martin Dubreuil, son comédien fétiche, échangeront avec le public après la diffusion du film.
Incontournable, le film famille gratuit du dimanche matin revient. «Pachamama», film d'animation aux traits ronds de Juan Antin, entrainera le public dans le sillage de Tepulpaï et Naïra, deux enfants de la Cordillère des Andes, qui partent à la poursuite du totem protecteur de leur village, confisqué par les Incas. Enfin, le court métrage documentaire de Sarra El Abed, «Y'a pas d'heure pour les femmes», précèdera «Dehors, Serge dehors», le documentaire en clôture du festival. Les réalisateurs Martin Fournier et Pier-Luc Latulippe ont fait comme un portrait du comédien Serge Thériault, pris dans les filets d'une dépression profonde. De Serge Thériault, on ne verra presque rien mais on ne parlera que de lui. La discussion avec les réalisateurs se poursuivra avec Marie-Pier Caron, et Valérie Belleau-Arsenault, intervenantes de La lueur de l'espoir du Bas-Saint-Laurent.
COURTS MÉTRAGES
La compétition de courts métrages canadiens francophones du vendredi soir a retenu les neuf films suivants: «Mimine» de Simon Laganière, «Donc, Socrate est mortel» d'Alexandre Isabelle, «Lolos» de Marie Valade, «On ne tue jamais par amour» de Manon Testud, «Inniun ueshkat mak anutshish» (la vie, avant et maintenant) de Mary Menie Mark et distribué, «De fil en aiguille» de Samuel Saint-Pierre, «Miette» de Maude Bouchard et Camille Trudel et «Soir de semaine» de Rachel Simon.
Il y aura deux prix à la clé de 250$ chacun, celui du jury Paraloeil et celui du public. Le ou la gagnante du prix du jury, se verra offrir une bonification de l’organisme Paraloeil, avec une résidence de création rémunérée de deux semaines au Bas-Saint-Laurent, son soutien logistique et matériel afin d’aider à la réalisation d'une oeuvre audiovisuelle à l'hiver 2023.
Le populaire volet Ville et villages en images revient après une pause forcée d'un an et propose trois courts métrages initiés par des citoyens de la MRC de Rivière-du-Loup. Deux prix en jeu aussi, celui du public et, pour la première fois, la mention EMCV. De nombreux ateliers, classes de maitre et discussions auront aussi lieu lors du festival.
Le volet scolaire continue avec un atelier fond vert pour les élèves du primaire de l'École internationale Saint-François-Xavier, dont les réalisations seront projetées avant le film famille. La spécialiste en patine de costume Chloé Giroux-Bertrand visitera les élèves du secondaire en Arts de la scène de l'École secondaire de Rivière-du-Loup pour travailler sur le vieillissement du costume.
Pour tous les détails sur la programmation et la billetterie, les festivaliers peuvent visiter le www.vuesrdl.com ou suivre le festival sur les réseaux sociaux.
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