Donner de l’espoir face à la mort
La Portageoise Noémie Melen-Simard, a lancé, le 24 mai dernier, son premier livre «Mon papa est une étoile» autant dédié aux adultes qu’aux enfants. L’album entier a été fait de ses mains, des illustrations, aux textes, puis à l’édition.
Elle a commencé le projet au début de la propagation de la COVID-19 après être tombée sur un article qui parlait d’enfants ayant perdu un parent durant la pandémie. Le sujet l’a inspirée. Elle explique que, surtout au début, le thème de la mort régnait et que, malgré elle, le sujet s’est infiltré en elle.
Elle aborde le décès par les yeux d’une petite fille qui a perdu son père. La mère de la fillette, pour lui apprendre à digérer l’absence du papa, lui raconte qu’il est devenu une étoile. «Je pense que c’est quand même important d’aborder ce sujet avec les enfants. Il faut le faire, je pense, sous un angle positif, qui donne de l’espoir. C’est un peu ce que je voulais faire par cet album», confie l’écrivaine et illustratrice.
Avec les confinements, elle a eu beaucoup de temps afin de travailler sur son livre. «J’ai commencé par les illustrations», a-t-elle mentionné. Ce médium, elle l’a découvert en même temps qu’elle créait les images de son album. Une nouvelle passion artistique pour Noémie Melen-Simard qui nage déjà dans la musique et l’écriture.
«J’ai toujours su, au fond de moi, qu’écrire des livres c’était quelque chose que je voulais faire, et ce, depuis que je suis toute jeune», se remémore Mme Melen-Simard. Son album est le premier projet littéraire qu’elle mène à terme. Ces proches l’ont beaucoup aidé à voir le potentiel dans son œuvre. Plusieurs ont été touchés à leur lecture, certains ont même fondu en larmes.
SE TOURNER VERS L’AUTOÉDITION
La jeune femme âgée dans la vingtaine ne cache pas qu’elle a essayé en vain de publier son album chez un éditeur. Malheureusement, les maisons contactées n’étaient pas friandes quant au thème de la mort, qui encore aujourd’hui, reste un sujet tabou. «J’ai découvert un peu ce vide dans la maison d’édition, dans le sens où il n’y a pas de catégories d’album qui s’adresse aux enfants et aux adultes. Une maison d’édition c’est très souvent restreint», se désole-t-elle.
Même constat pour le côté social de l’édition, Noémie Melen-Simard mentionne que c’est un cercle très fermé. En publiant elle-même son album, elle voulait lancer le message que le monde créatif est accessible à tous, qu’il n’est pas exclusif à une minorité. En plus, dans le processus, elle a été agréablement surprise. Malgré la charge de travail plus grande, elle indique que ça devient de plus en plus facile.
Son livre se retrouve sur Amazon (https://amzn.to/3N49XsK).
La prochaine étape, pour la Portageoise qui vient de terminer ses études en droit, est de faire entrer son album dans les librairies de Rivière-du-Loup. Elle est une relève à surveiller puisqu’elle est déjà en train de travailler sur un autre projet… un livre de poésie.
1 commentaires
Le monde de la publication est une jungle.
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