«La Société des poètes disparus» s’arrête à Rivière-du-Loup
Basée sur le film à succès de Tom Schulman, la pièce de théâtre «La Société des poètes disparus» sera présentée sur la scène du Centre culturel Berger de Rivière-du-Loup le 3 février prochain, à 20 h. Un réel combat entre la conformité et le désir de s’épanouir.
Il s’agit d’une toute première tournée pour la pièce qui, lors de sa création au Théâtre Denise-Pelletier en 2019, a su charmer plus de 25 000 spectateurs à Montréal seulement. Nul besoin d’avoir visionné le film de 1989, avec Robin Williams et Ethan Hawke, pour bien saisir l’histoire derrière la pièce «La Société des poètes disparus».
Dans un décor minimaliste qui se caractérise par de simples marches, différents endroits de la prestigieuse Welton Academy sont suggérés. Les comédiens jouent alors dans divers endroits clés, tels que les classes, les dortoirs, le gymnase et la cafétéria.
L’histoire se déroule en 1959. Monsieur Keating, le professeur de littérature, offre à ses étudiants une pédagogie anticonformiste. Rebel, intellectuel et grand amoureux de la nature, il se donne comme mission d’aider ses étudiants à s’épanouir dans cette école exigeante et conservatrice.
«[Il] vient amener la joie de la connaissance par la poésie, par la littérature, par la philosophie. Il essaie de décloisonner, d’enlever les chapes de plomb qui sont sur leurs têtes pour voir plus loin, pour aller au bout de leurs passions, de leurs désirs, puis de s’exprimer, de s’épanouir», explique le comédien Renaud Lacelle-Bourdon, qui incarne le professeur John Keating dans la pièce de théâtre «La Société des poètes disparus». À l’époque, le personnage était lui-même étudiant à la Welton Academy, puis membre d’une sorte de club clandestin pour esprits libres, lequel portait le nom de «La Société des poètes disparus». Ce dernier sera recréé par les étudiants.
La pièce «La Société des poètes disparus» suit le parcours de ces jeunes qui font face aux tourments et aux questionnements de l’adolescence. La discipline, la famille, la tradition, les piliers, l’honneur et l’excellence en sont les thèmes principaux.
«Ça parle de choses essentielles. Ça parle de la vie, de comment prendre du recul sur la réalité et garder son esprit critique. Le plaisir des mots [...] C’est de la philosophie. Comment vivre le moment présent, être présent au moment. Ce sont toutes des belles leçons que souvent on oublie dans le train-train quotidien. C’est un souffle d’éveil», développe le comédien.
La troupe de dix comédiens est ainsi composée de Renaud Lacelle-Bourdon, Félix Lahaye, Simon Landry-Désy, Maxime Mompérousse, Tommy Joubert, Jacques L’Heureux, Katrine Duhaime, Gérald Gagnon, Mustapha Aramis et Philippe Boutin. Trois personnes de la distribution originale font encore partie de l’équipe, puis sept ont été ajoutés.
Mise en scène par Sébastien David, la pièce «La Société des poètes disparus» est d’une durée de 1 h 45, sans entracte.
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