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«Osez la danse» cet été à Trois-Pistoles

durée 20 mai 2023 | 06h57
  • Lydia Barnabé-Roy
    Par Lydia Barnabé-Roy

    Journaliste de l'Initiative de journalisme local

    Déhanchement dans la rue, danse en ligne, cinédanse, toute une programmation attend les citoyens de Trois-Pistoles pour la quatrième présentation du Marathon de la création, un festival totalement danse du 6 au 8 juillet. Cette année, la directrice de l’évènement, Soraïda Caron, a repoussé les limites en faisant grossir le festival avec l’ajout de deux nouveautés.

    Un spectacle pour les enfants, que la directrice générale et chorégraphe de Mars elle danse qualifie de vrai bijou, a été ajouté aux activités. De 9 h à 12 h le 8 juillet, les enfants pourront admirer «Kaléidoscope» de la troupe Bouge de là, avant de participer eux-mêmes à une activité de médiation culturelle. Cette activité permet, selon Soraïda Caron, de rendre le discours chorégraphique accessible aux jeunes.

    «C’est d’offrir la possibilité à la relève de croire en cette discipline-là et de croire qu’on peut en faire un métier et que ce n’est pas juste une passion, que notre passion peut devenir notre métier», explique Mme Caron qui souhaite une décentralisation de la danse.

    Un évènement de clôture «La Léa», réalisé en partenariat avec le Vieux théâtre de Saint-Fabien, a aussi été programmé afin de terminer le festival en beauté. Soraïda Caron, qui a remporté le prix Artiste de l’année au Bas-Saint-Laurent du Conseil des arts et des lettres du Québec et a vu son projet On danse au quai ! nommé Coup de cœur dans les Basques, souligne qu’il s’agit d’un spectacle à ne pas manquer.

    Dans la programmation se retrouve, le 6 juillet, la performance CTRL’N d'Audrey Gaussiran, où les spectateurs pourront interagir en direct avec la performance à l’aide de leurs cellulaires. Le 7 juillet à 15 h seront présentées les «Déambulatoires» au parc Janine-G.-Martin, communément connu sous le nom de parc Poisson, où Miroir Boudoir de Tentacle tribe livrera une performance dans un décor de miroirs. Une classe d’éveil en eau froide dans le fleuve donnée par Stéphanie Beaudoin est aussi prévue à 7 h 30 le 8 juillet. «On a vraiment concocté, j’ose espérer, une programmation qui peut quand même plaire à un grand public», avance la directrice de l’évènement. Pour découvrir toutes les activités il faut se rendre au: https://www.marselledanse.com/programmation-2023.

    UN POINT DE DÉCOUVERTE

    L’entièreté du festival, à l’exception de deux activités, est gratuit. Par cette caractéristique, Soraïda Caron désire développer un public régional pour la danse. «On se rend compte que la discipline est méconnue et on a besoin de créer des ponts de rencontre entre l’artiste et le citoyen», soutient-elle.

    Le comité du festival espère recevoir, cette année, 500 personnes, ce qui lui permettrait de s’implanter comme un évènement incontournable pour la danse au Québec. L’an dernier, entre 300 et 350 personnes avaient participé aux activités du marathon, qui se démarque déjà dans l’Est-du-Québec.

    Le Marathon de la création permet autant aux Pistolois d’en apprendre davantage sur la danse contemporaine que de faire découvrir la région ainsi que les attraits touristiques et artistiques aux artistes en résidence et aux spectateurs venus d’ailleurs.

    Quatre artistes de Montréal soit, Élise Bergeron, Sonia Bustos, Lucie Fandel et Hélène Messier, puis Laurence Dufour de Cap-Chat seront en résidence lors du festival. Pendant que la population festoiera, ces dernières créeront dans des lieux inusités de la ville de Trois-Pistoles. Les danseuses s’approprieront l’espace fenestré situé au deuxième étage de la Cantine D’Amours; la galerie des dons et le costumier de la Maison Le Puits; la grosse bleue, une grange située derrière la Boucherie du Centre-Ville où se trouve un studio de danse; la salle communautaire positionnée à l’arrière de l’auberge-boutique Le Cheval noir; et un dernier lieu qui sera dévoilé le 6 juillet. Les artistes seront guidées par Paul-André Fortier, chorégraphe de renom de 40 ans de métier, maintenant résident de Cacouna.

    «Ce qui est intéressant, c’est de voir que la danse contemporaine peut s’intégrer partout», partage Soraïda Caron. Le Marathon permet, selon elle, de démystifier la danse et de lui faire une plus grande place dans la culture. «C’est un évènement très rassembleur, innovateur et créatif dans la région qui vient animer notre milieu chaque année», a appuyé Philippe Guilbert, maire de Trois-Pistoles.

    Le Marathon de la création, festival totalement danse, demande un investissement de 80 000 à 100 000 $. Déjà, la directrice de l’évènement parle de la prochaine tenue du Marathon de la création lors duquel elle souhaite inviter son collègue tunisien Selim Ben Safia afin d’ouvrir le festival au monde.

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