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Projection du film «Vive la France»: un grand jeu collectif réalisé à Rivière-du-Loup

durée 12 juin 2023 | 06h32
  • La Société d’histoire et de généalogie de Rivière-du-Loup amorce lentement la reprise de ses activités par la projection du film «Vive la France», une réalisation de Raymond Garceau (1919-1994), produite par l’Office national du film du Canada (ONF) en 1970.

    La célébration du cinquantenaire de cette œuvre, qui devait avoir lieu en 2020, avait été annulée à cause de la pandémie. Cet événement aura lieu le mercredi 14 juin, à la Salle Bon- Pasteur de la Maison de la Culture (4e niveau), à 19 h 30. L’entrée est gratuite pour tous.

    Depuis la visite que fit au Québec un grand général français, à l’été 1967, les peuples francophones et les autres ont appris que le Canada n’est pas seulement habité par les Indiens et les Esquimaux, mais aussi par les Canadiens dont une partie s’exprime en français, particulièrement au Québec. Des échanges culturels France-Québec s’organisent, s’intensifient. D’un bord à l’autre de l’Atlantique on s’envoie des fleurs, des étudiants, des professeurs et parfois même des grincements de dents.

    C’est dans ce contexte que M. Pichon, Français de France, débarque un jour à Saint-Anthyme-sur-Mer, au Québec. But du voyage : enseignement du français dans la régionale de cette localité, sur recommandation du curé de la place dont le cousin connaissait ce Français avec d’impressionnants diplômes. Ainsi, toute la population de cette charmante localité est-elle sûre des mérites du « Français ». Mais le nouvel arrivant est un original.

    Sur le mode loufoque, cette comédie de mœurs illustre les surprises et les avatars qui naissent de la rencontre des francophones des deux continents. Car si monsieur Pichon enseigne le français à Saint-Anthyme-sur-Mer, il ne comprend pas toujours le français qu’on y parle.

    Bardé de diplômes mais se déclarant candidement incroyant, socialiste, révolutionnaire mais non-violent, végétarien et passionné de bicyclette, il choque les réactionnaires, inquiète les bien-pensants et provoque malgré lui la vindicte des jeunes terroristes de Saint-Anthyme. Devenu guérisseur, accusé de perversion par les uns, d’espionnage par les autres, incompris de tous assurément, l’original monsieur Pichon se jouera des difficultés, de la mort même. M. Pichon, comme le français au Canada, a la vie dure.

    Le ton de cette comédie est celui du naturel puisque la quasi-totalité des interprètes de ce film ont été choisis parmi la population de Rivière-du-Loup et sont donc des acteurs non professionnels. Le rôle de M. Pichon est tenu par un authentique professeur de français.

    Depuis le chef de police de Rivière-du-Loup qui joue dans le film le rôle du maire, jusqu’aux mères de familles qui ont campé des personnages amusants, chacun semble enchanté d’avoir contribué à la fabrication du cinéma canadien, il y a plus de cinquante ans.

     

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