Vif succès pour la première édition du nouveau festival d’arts vivants propulsé par le Centre d’art de Kamouraska
Le dimanche 16 juillet dernier se clôturait la première édition de la plus récente initiative du Centre d’art de Kamouraska : ARCHIPEL, festival d’arts vivants sur fond de fleuve.
Durant la fin de semaine, plus d’un millier de festivaliers ont répondu présents, allant d’un lieu du patrimoine bâti à un autre pour profiter de la programmation originale et de l’offre alimentaire locale, beau temps, mauvais temps! Alors que plusieurs prestations étaient présentées à guichets fermés, et devant l’engouement pour cette première mouture, qui a d’ailleurs reçu moult commentaires on ne peut plus positifs et enthousiastes, l’équipe du Centre d’art annonce déjà la tenue d’une deuxième édition d’ARCHIPEL à la mi-juillet 2024.
Pour l’instigatrice du projet, Hélène McKoy, chargée de projets spéciaux, il s’agit sans conteste de la preuve que «le Kamouraska a non seulement de la place pour un festival comme le nôtre, mais aussi l’envie qu’un tel événement s’inscrive dans le calendrier de la région, qui regorge de potentiel».
En témoigne la cinquantaine d’artistes bas-laurentiens issus de disciplines variées qui ont investi le territoire au cours des trois jours de festivités : du Côté Est, espace culinaire à Kamouraska, à Rebond, centre multidisciplinaire à Saint-Germain, en passant par le Centre d’art, l’église Saint-Louis-de-Kamouraska, la Chapelle de la Grève à Saint-Denis-sur-Mer et La Place de l’Expo à Saint-Pascal, musiques en tous genres, cirque, danse, slam, littérature, performance ont ravi petits et grands, partenaires et collaborateurs de toutes sortes.
Parmi les moments forts de l’événement qui s’étalait sur trois jours, soulignons l’Orchestre continental et sa fanfare qui ont précédé le déjanté 5 à 7 d’ouverture avec Super Plage en mode DJ, le concert de Flore Laurentienne dans son parfait écrin à l’église, la danse sensible de Josiane Bernier en bordure du fleuve, la performance sur-mesure du Cirque de la Pointe-Sèche et la prestation enlevante du Mississippi Sound System, dont les percussions joyeuses sont parvenues à chasser la pluie pendant un bon moment le dimanche après-midi.
«Si on m’avait dit qu’un jour Flore Laurentienne occuperait la tête d’affiche d’un festival chez moi, au Kamouraska, je n’y aurais pas cru! J’en ai rêvé, certes, mais je ne pensais pas que ça se passerait! Bravo à toute l’équipe pour cette première édition, et merci de m’avoir fait jouer dans un lieu aussi magnifique que l’église Saint-Louis. Longue vie à ARCHIPEL», a lancé Mathieu David Gagnon (Flore Laurentienne), compositeur.
«J’ai été impressionnée par l’organisation à la fois rigoureuse et conviviale de cette première mouture du festival ARCHIPEL – et je suis honorée d’y avoir été invitée! J’ai vécu une expérience unique, dans un lieu enchanteur qui fait partie de mes racines profondes... Je n’ai que de bons mots pour cette nouvelle initiative nécessaire et fondamentale», a souligné Josiane Bernier, chorégraphe et interprète en danse contemporaine.
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