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Un mur de Trois-Pistoles recouvert des légendes de sa ville

durée 29 septembre 2023 | 06h55
  • Lydia Barnabé-Roy
    Par Lydia Barnabé-Roy

    Journaliste de l'Initiative de journalisme local

    Du Cheval noir au Quêteux en passant par l’église Notre-Dame-des-Neiges et la Maison hantée, la murale peinte sur le bâtiment qui abrite la salle des Chevaliers de Colomb à Trois-Pistoles revisite les nombreuses légendes de la ville. Réalisée dans de vibrantes et nombreuses couleurs, la fresque est l’œuvre de l’artiste Danaé Brissonnet de Lanaudière.

    Au départ, l’ébauche du projet de la peintre montrait des canards et différents autres aspects, mais bien vite, elle a fait boulette de cette idée et a recommencé à zéro. En échangeant avec la population, elle s’est laissée inspirer et a été habitée par les lieux. «Je voulais vraiment offrir quelque chose à Trois-Pistoles auquel il pourrait s’identifier», soutient l’artiste.

    On peut donc y voir un cheval noir dont la crinière est en feu d’avoir trop travaillé pour la construction de l’église. Cette dernière le chevauche et tient la dernière brique jamais posée, puisque l’’équidé s’est enfuit avant la fin des travaux.

    À gauche de l’animal est perché un héron qui tient la clé du coffre du deuxième rang. La boite renforcée, de son côté, monte les escaliers de la dame rose. Selon l’artiste, cette montée évoque la renaissance, la future génération à venir, le printemps et l’espoir.

    Divers éléments de la faune et de la flore pistoloise sont aussi présents tels que la sarcelle d’hiver, le geai bleu, le bar, l’éperlan, le monarque et plsueiurs fleurs, notamment. On y reconnait aussi les contes des trois pistoles et du gobelet d’argent. D’autres symboles comme une ancre, des bâteaux, des abeilles et le bâton du mendiant ont été intégrés.

    «Tous les personnages marchent vers un endroit ensemble en se tenant. Je voulais mettre des personnes qui s’unissent même si elle sont toutes différentes», confie Mme Brissonnet.

    La murale a été réalisée en deux semaines. Sa réalisation est une initiative du Comité de lutte aux préjugés des Basques soutenu par la Maison du notaire et en partenariat avec les Alliances pour la solidarité et le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

    L’inauguration officielle a eu lieu le 27 septembre.
     

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