Restituer son lien de filiation avec un album éponyme
L’auteure-compositrice-interprète née en France et résidant à Sainte-Françoise, Leela, rétablit le lien de filiation avec sa mère avec un nouvel album éponyme : Leela Frédérique. Son nom de famille d’artiste a été trouvé à point nommé pour son quatrième opus dédié à sa maman avec qui elle a récemment renoué les liens.
La mère de la chanteuse est partie de France pour venir la visiter. «On ne s’était pas vues depuis plusieurs années, on a renoué des liens, on a entamé une nouvelle relation ensemble», raconte Leela Frédérique.
Ce nouveau départ avec sa maman a influencé son processus créatif et le propos de son album publié ce 16 novembre. Et l’idée de son second nom d’artiste «est arrivé comme une épiphanie». «Frédérique c’est le nom que ma mère voulait me donner à la naissance», souligne-t-elle, en ajoutant que sa mère n’a pas eu le dernier mot sur son nom puisque la France est plus patriarcale.
Elle décrit ce dernier opus post-pandémie et post-rupture comme étant compact et cohérent à l’énergie brutale et incisive rappelant le son rock des années 80 à la Indochine. «Contrairement à Fragments qui était très éclectique, là j’arrive vraiment avec quelque chose de très homogène en termes de production», explique l’auteure-compositrice-interprète.
Neuf chansons sont ressorties de séances d’improvisation avec PE Beaudoin et Vincent Gagnon du duo Ping Pong, et de séances d’écriture multiples échelonnées sur deux ans. Les compositions évoquent notamment les processus de reprise de pouvoir et de liberté de soi, d’émancipation de la femme et de persévérance. «C’était vraiment une façon aussi pour moi de reprendre le contrôle de ma vie», confie la chanteuse.
Elle présentera certaines nouvelles chansons lors de deux représentations données dans le cadre de son spectacle Leela le 17 novembre aux Bains publics à Rimouski et le 19 novembre au Verre Bouteille à Montréal.
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