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Un récit à percer le cœur

durée 28 janvier 2024 | 06h58
  • Lydia Barnabé-Roy
    Par Lydia Barnabé-Roy

    Journaliste de l'Initiative de journalisme local

    Que serait la vie sans l’être-aimé? Un questionnement important duquel découle autant de réponses qu’il existe d’humains sur la planète. Conjuguant son vécu et son expérience en tant que psychologue, Geneviève Pelletier, native de Rivière-du-Loup, a approfondi cette interrogation, formant ainsi les prémices de plus récent son roman «Le perce-oreille». 

    Publié le 12 décembre chez l’éditeur français Du Panthéon, ce livre est le cinquième de l’autrice. «C’est un récit psychologique que j’ai brodé à partir de mes expériences personnelles, de ma relation avec mon conjoint. Il y a des faits vécus dans le livre auxquels se sont mêlés beaucoup d’évènements imaginés», explique-t-elle.

    Sans savoir où l’histoire se dirigerait et de quelle manière elle se terminerait, Mme Pelletier s’est lancée sans plan dans cette aventure, laissant son inspiration vagabonder et guider le récit. Elle souhaitait ainsi répondre à sa question en se concentrant sur les relations humaines, celles qui blessent et celles qui guérissent.

    Le roman évoque donc l’histoire d’une femme qui perd soudainement son mari et tente de fuir la douleur de sa perte. Par divers moyens plus ou moins efficaces, Perce-oreille de son surnom, va essayer de faire son deuil. Un deuil difficile, cahoteux et complexe. «La perte de son mari va réveiller, comme ça arrive bien souvent, d’autres traumatismes enfouis», relate Mme Pelletier. Pour survivre à sa peine, l’héroïne va rencontrer d’autres hommes et entretenir des relations avec eux.

    «Un thérapeute peut nous guérir, mais une relation amoureuse avec quelqu’un qui nous fait du bien peut aussi guérir certaines blessures du passé», indique la psychologue de plus de 20 ans d’expérience.

    Bien que l’héroïne lui ressemble beaucoup, l’autrice indique qu’il ne s’agit pas d’elle. Mme Pelletier a joué avec la réalité; les faits, réels de prime abord, ont été romancés. «Faire un roman c’est un peu comme créer un mensonge crédible», avance-t-elle. Elle a donc insufflé diverses vérités pour faire avancer l’histoire. Et pour détendre un peu l’atmosphère chargée par le thème lourd du récit, elle a employé un ton plus léger et humoristique par moment.

    À noter que la couverture épurée et colorée du livre a été conçue par la sœur de l’écrivaine, Marie-Hélène Pelletier, qui est une artiste-peintre, graphiste et illustratrice louperivoise.

    Des copies du roman seront disponibles sur demande dans les librairies J.A. Boucher et du Portage de Rivière-du-Loup.

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