Faire rayonner la richesse culturelle de la MRC de Rivière-du-Loup avec Allo la diversité
La MRC de Rivière-du-Loup a dévoilé, le 5 juin, l’exposition de 10 photographies, «Allo la diversité», mettant à l’honneur 12 personnes issues de l’immigration sur son territoire. Installés au parc du Campus-et-de-la-Cité, les différents portraits se veulent un levier d’inclusion et de sensibilisation démontrant la richesse de la diversité dans une communauté.
«C’est vraiment un hommage à la diversité et à l’importance de l’inclusion dans nos milieux», soutient Anaïs Giroux-Bertrand, directrice du développement social à la MRC de Rivière-du-Loup. Actuellement, des centaines de personnes du territoire proviennent de plus de 46 pays à travers le monde.
L’exposition extérieure est l’aboutissement de deux projets sur lequel différents acteurs travaillent depuis plus d’un an. D’un côté, il s’agit de la phase deux de la baladodiffusion «Allo la diversité» mettant en lumière le parcours de personnes immigrantes de la région. La seconde initiative, la mise en place de panneaux photographiques, est née de la volonté de partager ces histoires dans la communauté afin de la rendre plus accueillante, de déconstruire les préjugés et de favoriser les rencontres interculturelles.
«On voulait parler de l’immigration, pas juste dans les chiffres, mais d’une façon plus humaine. De voir des visages de personnes qui partagent notre quotidien», confie l’une des initiatrices des balados, Rocio Ramirez.
Les participants du projet ont été photographiés à un endroit de Rivière-du-Loup qui les liait à leur nouveau territoire ou leur remémorait des souvenirs de leur pays. Samia Zeffanine, arrivée à Rivière-du-Loup il y a 5 ans et originaire de l’Algérie, a choisi la rue Lafontaine. «Pour moi, elle représente Rivière-du-Loup [..] Quand je ne me sens pas bien, je me balade-là», raconte-elle.
Elle a immigré au Canada pour l’accessibilité au marché du travail et son bon système éducatif. Elle a choisi le Québec, plus particulièrement, en raison de la langue, puisqu’elle parlait déjà le français. Elle a été trois ans à Montréal avant de s’enraciner Rivière-du-Loup. «Il y a de tout ici, la proximité», commence-t-elle, avant de se réjouir de l’école secondaire qui offre de nombreux programmes et des nombreuses infrastructures sportives. «Ma vie, ce sera à Rivière-du-Loup toute ma vie», conclut-elle, souriante.
Malgré les nombreux points positifs et l’apprentissage du français qui n’a pas été un problème pour elle, Mme Zeffanine soutient que la langue a tout de même été une barrière. «Le Québécois c’est vraiment une langue à part, très sympathique qu’il faut préserver. Elle ne ressemble pas aux autres langues», indique-t-elle.
Les personnes issues de l’immigration peuvent être confrontées à plusieurs autres difficultés telles que des chocs culturels et l’intégration dans la communauté. Les citoyens désireux d’en apprendre plus sur leurs concitoyens venus d’autres pays peuvent lire une courte description sous leur photo captée par Anthony François et scanner le code QR afin d’écouter leurs parcours.
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