Une note globale de 72 % pour les bibliothèques du Bas-Saint-Laurent
Les bibliothèques municipales du Bas-Saint-Laurent ont obtenu une cote moyenne de 72 % pour l’année 2023 dans le 3e Portrait national des bibliothèques publiques québécoises réalisé par l’Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ) et le Réseau BIBLIO du Québec. Le résultat est 6 % plus élevé que la note provinciale, notamment grâce à l’agrandissement et aux rénovations majeures réalisées à la Bibliothèque Françoise-Bédard de Rivière-du-Loup.
Le portrait des bibliothèques publiques est produit dans le cadre du programme BiblioQUALITÉ afin de dresser un état des lieux des services offerts. Cinq indicateurs sont évalués: les acquisitions, les heures d’ouverture, les places assises, les ressources humaines et la superficie.
Les deux forces du Bas-Saint-Laurent sont les places assises (81 %) et la superficie (74 %). «Je pointe principalement la bibliothèque de Rivière-du-Loup parce qu’elle a eu un beau projet dans la dernière année. On sait que ça a eu un impact positif sur la note de toute la région», souligne la directrice générale de l’ABPQ, Eve Lagacé.
Du côté des heures d’ouverture, la cote est à 77 % «On aimerait que ce soit davantage. À 85 % on serait relativement satisfait», souligne-t-elle. Cet élément, fait-elle remarquer, est intimement relié aux ressources humaines, qui n’est chiffré qu’à 50 % dans la région. La même tendance est observée partout dans la province. Dans le Bas-Saint-Laurent, seulement 12 % des employés sont des bibliothécaires diplômés.
Des solutions ont été proposées au gouvernement afin de stimuler les étudiants à se tourner vers ce secteur d’études et pour trouver des moyens de faciliter la vie des personnes qui désirent suivre la formation. Des réflexions doivent aussi être enclenchées pour attirer de la main-d’œuvre qualifiée en région.
Dans les dernières années, une réduction des nouvelles acquisitions de livres a aussi été observée au Québec, en raison du manque de personnel et de la baisse de budget du côté des Municipalités. Dans le futur, Eve Lagacé souhaite que cet indicateur fasse une remontée afin d’éviter que des collections soient désuètes.
Les bibliothèques pourraient ainsi maintenir une offre diversifiée sur leurs étagères. «La bibliothèque, c’est l’institution culturelle la plus fréquentée année après année. C’est le service municipal le plus utilisé, partage-t-elle. L’association aimerait donc que davantage de citoyens soient desservis par un service de qualité et qu’ils aient accès à un éventail de produits.
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