Devenez gardien du Phare de l'Île Verte
Dans le cadre de sa campagne de financement 2008, l'organisme «Les gardiens du Phare de l'Ïle Verte» fait appel à la population afin de l'aider à assurer la conservation d'un site historique et patrimonial.
Tout comme l’on fait les gardiens du phare durant des décennies, il appartient désormais à la population de préserver ce riche élément de l’histoire maritime du Québec, et le site naturel exceptionnel qui l’accueille.
En effet, le climat qui règne sur la Pointe à Michaud, au nord de l’Île, est reconnu pour sa rigueur, particulièrement durant les mois d’hiver et les bâtiments sont constamment soumis à rude épreuve.
Les activités du gîte ont permis que les installations puissent être entretenues et un grand nombre de visiteurs profitent de l’endroit chaque année. Les visites guidées du phare et des installations du site ont déjà permis à plusieurs milliers de Québécois-es et de touristes étrangers de faire connaissance avec ce pan de notre histoire; soit en visitant les lieux ou en
y séjournant, soit par le biais des nombreux articles écrits dans les journaux et reportages tournés pour la télévision et le cinéma au cours des dernières années.
En 1972, le dernier gardien quitta le phare de l’Île Verte, premier phare à être construit sur le fleuve Saint-Laurent en 1809 (et troisième en âge au Canada). Quatre ans plus tard, soit en 1976, le phare fut désigné monument historique par la Commission des Lieux et Monuments Historiques du Canada.
Les maisons actuelles (Gardien et Assistant-Gardien) furent construites en 1959 et succédèrent à l’ancienne maison plus que centenaire, construite vers 1853. Ces nouvelles maisons ont servi de demeure au gardien et à son assistant jusqu’en 1972.
Laissé à l’abandon durant une dizaine d’années, c’est en 1983, suite à de multiples négociations avec Transport Canada, que le site devint la propriété de la Municipalité de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Le site fut désigné Site du patrimoine (Règlement no. 117) par la municipalité le 9 mars 2007. Le phare, ainsi que la bâtisse du criard, appartiennent toujours à la Garde Côtière canadienne.
Malheureusement, force est de constater que les petits (tout petits) profits dégagés à chaque année ne suffisent pas pour contrer le travail de la nature et du temps et que les bâtiments sont donc dans un état lamentable malgré les réparations effectuées annuellement.
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