Des élèves de St-Denis se produiront en l'honneur de Félix Leclerc
Les élèves de l’École primaire J.-C.-Chapais de Saint-Denis auront le priviliège de se produire, le 29 juin prochain, à l’Île d’Orléans dans le cadre des activités de commémoration entourant le vingtième anniversaire de la mort du légendaire auteur-interprète Félix Leclerc, et ce, en présence de Michelle Courchesne, ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport.
Accompagnés de l’initiatrice du projet, Hélène Bérubé, enseignante, et de Lise Gauthier-Lévesque, la maître-d’oeuvre de la pièce, les chanteurs-comédiens feront revivre l’oeuvre de Félix Leclerc en interprétant la pièce de théâtre «Le Procès d’une chenille», extraite du livre Adagio.
À l’instar du scénario qui raconte les mésaventures d’une petite chenille, le projet de cette école d’une trentaine d’élèves a pris tout un envol ; il est devenu, pour paraphraser le titre de la pièce, papillon. Les présentations des 13, 14 et 15 juin derniers à l’auditorium de l’École secondaire Chanoine-Beaudet ont séduit les enfants venus en grand nombre des écoles environnantes.
Bien plus, elles ont envoûté les adultes par la qualité de l’interprétation, la justesse de la musique et la beauté des décors. Tous étaient à cette grande fête de Félix. Tous ont donné leur pleine mesure, des tout petits du premier cycle aux grands du troisième cycle du primaire. Tous méritaient les applaudissements qui ont clôturé leur prestation sur scène.
Dans leurs yeux brillent maintenant le feu de la passion pour Félix Leclerc, un auteur-interprète qu’ils n’ont pourtant pas connu. Félix (ils n’ont retenu que le prénom qu’ils prononcent affectueusement), ils ont appris à le connaître en faisant des recherches dans Internet, en écoutant ses chansons, en lisant ses oeuvres de fiction.
Leur passion pour ce poète a pris forme à la suite des rencontres avec Mme Gauthier-Lévesque, directrice d’école retraitée, qui a su partager sa passion pour le répertoire de Félix. C’est son héros de jeunesse, son modèle, son aspiration. Pour elle, il était un magicien des mots et un grand défenseur de la langue française.
«Le Procès d’une chenille» raconte l’histoire d’une chenille qui, un jour, se saoule de miel et cause la mort d’un magnifique lys blanc. Après un procès en bonne et due forme, la pauvre est attachée à un radeau et évincée du village. Pendant que les abeilles, araignées, criquets et autres insectes la regardent passer, son cocon se déchire sur le radeau et la chenille qu’on croyait morte devient un papillon. Elle retrouve ainsi toute sa liberté. « La leçon fut grande chez les insectes qui avaient jugé la chenille trop sévèrement parce qu’elle était laide et sans défense, comme le raconte si bien l’histoire.
L’aventure humaine à laquelle a été amenée à vivre cette petite école n’est pas sans rappeler les histoires de cet auteur de l’Île d’Orléans dans lesquelles il nous rappelle que les plus grandes réussites nécessitent certes du talent, mais surtout du courage, du coeur au ventre et une foi inébranlable en ses possibilités.
Chose certaine, par cette expérience artistique, les élèves de l’École J.-C.-Chapais ont développé de nombreuses compétences telles que l’estime de soi, le travail en équipe, etc. Ils se souviendront sûrement que tout est possible à la condition bien entendu qu’on y croit, qu’on s’y investisse totalement.
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