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15 chefs de chœur se perfectionnent au Camp musical

durée 25 août 2008 | 09h46
  • Des chefs de chœur se sont réunis pour un stage de perfectionnement en art choral du 20 au 24 août au Camp musical de Saint-Alexandre. Une quinzaine de chefs du Québec et de l’Europe se sont donné rendez-vous pour cette expérience unique qui leur a permis de parfaire leur art et leur technique.

    Ils étaient au grenier de la vieille grange du Camp musical où chacun, à tour de rôle, dirigeait le chœur. Ils mettaient en pratique ce qu’ils avaient travaillé dans leur atelier respectif avec les formateurs Josée Fortin et Florent Stroesser.

    Ils ont repris plusieurs fois la même ligne et souvent la même note. Une mesure en arrière, le chef donne le temps et puis c’est reparti. Parfois, le « mi » s’est perdu et le « la » a été retrouvé. Alors, ils en profitaient pour corriger tout de suite les enchaînements. Certains voulaient que « ça porte plus », d’autres souhaitaient le crescendo plus rapide. Le travail a été intense et tous ont été attentifs. Et puis, ils ont refait depuis le début.

    Tout est dans le poignet

    Le maintien, le contrôle des mains, ou d’une seule main, grandir ses gestes à l’horizontale, se servir de l’autre main comme si elle patinait, mettre l’énergie dans le haut du corps, dans son bras et à l’avant, voilà tout ce que devaient retenir les campeurs en formation.

    Les formateurs donnaient leurs conseils et ceux-ci étaient écoutés mieux qu’un sermon dominical. « Le chef d’orchestre c’est lui qui dirige. Il doit avoir du poids dans son bras pour insister sur les accents », explique Mme Fortin à l’une des participantes. « Il faut mettre plus de résistance dans la main pour plus de résonance », poursuit-elle. Tout cela en donnant le temps. « Le chef, c’est lui qui porte le son, qui assume les enchaînements, qui anticipe les voyelles pour assurer la justesse », ajoute M Stroesser pendant la formation d’un autre campeur. Ils ont décortiqué, défaits et reconstruits selon les émotions souhaitées. « Il faut trouver l’équilibre, être précis et avoir une bonne préparation pour transformer un bout de papier en quelque chose de vivant », s’accordent pour dire les deux formateurs. C’est alors qu’ils ont fait la construction des accords, les ont accordés et ont fait entrer les voix subrepticement avant de s’arrêter pour une pause fortement méritée.

    Collaboration spéciale : Tommy Lavoie, leplacoteux.com

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