L’histoire du vieux Trois-Pistoles (plus particulièrement les rues Notre-Dame et Jean-Rioux) sera racontée par le biais de deux volumes qui seront publiés en 2011.

Ce sont des passionnés d’histoire, Paul-André Ouellet, Jean-Claude Parent, Gérard Plourde, Jean-Marc D’Amours, Myville Rioux, Robert Létourneau et Guy Lafrance, qui s’affairent à réaliser cet ambitieux projet parrainé par la Société historique et généalogique de Trois-Pistoles. Cela exige de la patience, de la vigilance, beaucoup de recherches et des heures et des heures de travail. On fait maintenant appel à vous afin d’obtenir davantage d’informations et de photos.

Depuis trois ans déjà, nos sept complices sont à la recherche de toutes les informations relatives à tous les terrains de ce que l’on peut qualifier du vieux Trois-Pistoles. « On veut reconstituer chacun des lieux. Nos recherches nous permettent de faire des liens. On veut raconter la petite histoire des gens sur ces terrains. » Consultations d’archives, de volumes et de multiples rencontres agrémentent leur quotidien. Cette recherche exhaustive a pour but d’en savoir davantage sur l’histoire de Trois-Pistoles avant 1950.

À ce jour, M. Létourneau a entre ses mains quelque 650 photos et documents prêts pour le montage.
Photo : Monique Dionne

Selon Robert Létourneau, différentes découvertes ont été réalisées au cours des années et de nombreuses histoires en ressurgissent, des histoires qui ont marqué la vie des habitants de cette municipalité. « On découvre des trésors, » a précisé M. Létourneau. « Le plus bel encouragement qu’on a, c’est que plus on avance et plus on découvre des choses. »

 Deux volumes d’environ 500 pages seront nécessaires pour présenter le fruit de ce long travail et ils devraient paraître en 2011. « On veut quelque chose de très imagé, raconté par l’image. On veut garder l’intérêt du lecteur, » précise-t-il au journal. À l’intérieur de ces livres, on parlera de tous les terrains de l’ancien Trois-Pistoles, de l’ancienne boulangerie, la fabrique de chaussures, les routes, le chemin royal, les chicanes entourant la création de ces routes, les ponts, les seigneurs, le Cap marteau et j’en passe.

Fasciné par ce projet, M. Létourneau nous donne l’envie d’en savoir davantage, mais il faudra attendre. Toutefois, si vous détenez des photos, des documents ou des informations qui pourraient agrémenter, voire compléter cet ouvrage, vous êtes priés d’appeler à la Société historique au 418 851-2105, le mardi ou mercredi en après-midi. Qui sait, vous aussi vous avez peut-être de petits trésors entre vos mains?