Pas de surprise pour les églises
Rivière-du-Loup - Les architectes Beaupré et Michaud de Montréal ont présenté aux membres des conseils de fabrique de Saint-Patrice et de Saint-Ludger les carnets de santé des églises de ces deux paroisses de la ville de Rivière-du-Loup qu’ils ont réalisés au cours des derniers mois.
De l’avis même des architectes, l’étude ne révèle pas de surprises majeures en ce qui a trait aux travaux à effectuer pour le maintien et l’entretien de ces deux églises. Comme il s’agit d’édifices imposants, les coûts reliés à l’entretien demeurent importants.
Pour l’église de Saint-Patrice, les travaux à court et moyen terme sont estimés à 122 000 $. Il s’agit de peindre la toiture et le clocher de l’église, peindre le parement de bois de l’abside, de la sacristie et du chemin couvert et les portes extérieures ainsi que des réparations à l’entrée de la chaufferie. À Saint-Ludger, la peinture des fenêtres extérieures, l’imperméabilisation du plancher du clocher, l’encloisonnement de la chaufferie sont des travaux à réaliser à court terme pour un montant estimé à 110 000 $.
L’item qui à long terme va engendrer la plus forte dépense pour l’église de Saint-Ludger est le renouvellement de la tôle de la toiture pour un montant estimé à 856 000 $. La peinture du clocher et de la corniche pourrait coûter 50 000 $. La réfection du parvis et des marches sera à effectuer à court et moyen terme et ces travaux sont évalués à 120 000 $ dollars. Il faut aussi stabiliser certains éléments de maçonnerie au sommet de la façade principale. L’ajout d’un système de gicleurs constituerait un atout sérieux dans un projet visant à assurer la pérennité de l’église.
À Saint-Patrice, les travaux recommandés à moyen et long terme sont le rejointoiement de la maçonnerie pour un montant de 66 000 $, l’entretien du dallage et des murets du parvis pour un montant de 45 000 $. Des travaux de rejointoiement de la maçonnerie sont aussi à prévoir à Saint-Ludger. Ils font partie de l’entretien normal d’édifices en pierres.
La préparation des carnets de santé complète la première étape du projet d’étude de l’utilisation polyvalente de ces édifices qui, par tradition, étaient réservés uniquement au culte. On se rappelle que le carnet de santé de l’église de Saint-François-Xavier a été préparé par les architectes Savard et Proulx de Rimouski. Les coûts des travaux étaient de l’ordre de plus de trois millions $. Les conditions actuelles de la vie des communautés chrétiennes et les coûts imposants reliés au maintien et l’entretien de nos églises sont à l’origine de ce projet conjoint de la Ville et des conseils de fabriques de Rivière-du-Loup.
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