De père en flic : Drôle, mais pas à la hauteur
• Rivière-du-Loup • Le cinéma québécois a le vent dans les voiles depuis quelques années. Le talent de nos acteurs d’ici est indéniable, les scénarios se peaufinent et la réalisation s’améliore afin de présenter des films d’envergure internationale. C’est pourquoi je rate rarement une occasion de visionner des films d’ici. Encore moins quand c’est une comédie où se côtoient Louis-José Houde et Michel Côté!
Le film « De père en flic » présente l’histoire d’une escouade tactique qui échoue dans sa tentative d’épingler la tête dirigeante d’une bande de motards, Mononc Tardif. Un de leurs agents infiltrateurs est capturé et menacé de mort par la bande si on ne permet pas la libération d’un délateur, témoin-clé dans le procès du dangereux criminel.
Deux agents sont mandatés pour convaincre l’avocat de Mononc Tardif de laisser tomber la défense de ce dernier. Louis-José Houde campe le rôle de Marc Laroche, un jeune policier ambitieux qui, malheureusement pour lui, suit les traces de son père, Jacques, un homme froid qui refuse de considérer son fils dans son équipe de travail. Les deux policiers tenteront de régler leurs différends dans une thérapie père-fils qu’ils devront entreprendre dans le cadre de leur mission pour rallier l’avocat du criminel participant aussi à cette thérapie.
Si vous souhaitez visionner une bonne comédie, sans prendre en considération la véracité de l’histoire, vous serez servis avec « De père en flic ». Par contre, vous ne devrez pas tenir compte des nombreux clichés et stéréotypes. Ni de la rivalité entre Marc et Jacques Laroche, qui devient lassante au bout de l’heure quarante-cinq que dure le film. Ni du personnage de Marc Laroche auquel on peine à croire en tant que policier tellement il ressemble au personnage Louis-José Houde.
Somme toute, c’est un bon film, drôle et plein de rebondissements, mais pas à la hauteur de ce à quoi je m’étais attendue.
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