Marcien Proulx nouveau directeur de l’École de musique
Rivière-du-Loup • L’École de musique de Rivière-du-Loup a un nouveau directeur général. Marcien Proulx, bien connu en région notamment puisqu’il a été directeur général de la Commission scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup, prend les commandes de cet organisme qui se trouve à la croisée des chemins.
Il succède ainsi à Marie-Claude Barrette qui a quitté la région. Bien sûr, outre la gestion quotidienne de l’organisme, le dossier urgent qui est sur le bureau de M. Proulx est sans conteste celui de la construction de la nouvelle école, un projet de 3,6 M $ qui a pris du retard.
MARCIEN PROULX
Retraité depuis 6 ans, Marcien Proulx a depuis quitté la région de Rivière-du-Loup au même moment. Il est demeuré actif en occupant divers mandats de directeur général à l’extérieur.
Il est revenu au bercail il y a un peu plus de quatre mois et il a reçu cet offre tout dernièrement, offre qu’il n’a pu refuser. « M. Proulx a pris connaissance de nos priorités, a précisé le président de l’école Réjean Boucher, notamment la planification et la construction du nouvel édifice qui abritera bientôt l’ensemble des activités de l’École de musique sous un même toit, ainsi que l’élaboration d’une planification stratégique pour les années à venir.
Celle-ci visera à préciser nos axes de développement ainsi que la détermination de nos objectifs généraux. Nos efforts se concentreront aussi sur le développement d’une gestion financière stable, saine et équilibrée ainsi que vers de nouveaux services à offrir à nos clientèles actuelles et futures. »
L’ÉCOLE DE MUSIQUE DE RIVIÈRE-DU-LOUP
Au printemps 2008, l’École de musique de Rivière-du-Loup annonçait que le gouvernement du Québec donnait son accord de principe à la relocalisation de l’École de musique de Rivière-du-Loup en assumant 90 % des coûts du projet. À l’époque, la direction de l’école avait confirmé la construction du bâtiment et tout devait être prêt pour septembre 2010. Une importante campagne de financement a également été lancée avec comme objectif de recueillir 500 000 $. Elle se poursuit toujours d’ailleurs et selon le président Réjean Boucher, quelque 300 000 $ sont déjà assurés.
Mais du côté de la construction de l’édifice à proximité du Centre culturel, la donne a changé. « On ne fait pas ce qu’on veut, mais ce qu’on peut » maintient M. Boucher. Selon ce dernier, la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Christine St-Pierre a en sa possession depuis le mois d’août dernier tous les documents nécessaires pour fixer le montant accordé. Le gouvernement fédéral devrait assurer une partie de cet investissement du gouvernement provincial. Le chèque est attendu. Très attendu, mais aucune date n’est avancée.
D’ici là, Marcien Proulx poursuivra dans l’élaboration du dossier tant au niveau de la planification, de l’organisation à l’interne que dans la recherche de d’autres partenaires financiers. Gestionnaire reconnu à différents niveaux, M. Proulx entend bien relever le défi que lui a confié le conseil d’administration en fondant beaucoup d’espoir.
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