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Georges Dyens nous propose l’œuvre majeure de sa production

durée 13 octobre 2009 | 00h00
  • 217M41
    Big Bang II au Musée du Bas-Saint-Laurent
    Georges Dyens nous propose l’œuvre majeure de sa production

    Rivière-du-Loup • L’homme regarde son œuvre, Big Bang II. Il pense sans dire un mot alors que la musique s’intensifie. Les épaules courbées par le temps, mais l’œil toujours aussi vif, Georges Dyens se réjouit à l’idée de revoir vivre cette création qu’il a façonnée dans le milieu des années 80 et qui a fait le tour du monde. « Ça me rajeunit de 25 ans » a-t-il confié lors du lancement de Big Bang II. Un véritable spectacle qui a traversé le temps et qui nous est maintenant proposé par le Musée du Bas-Saint-Laurent.

    Sculpteur holographe français et canadien, artiste de la lumière et professeur à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM, Georges Dyens était à Rivière-du-Loup la semaine dernière. D’abord pour participer au montage de Big Bang II et ensuite pour assister à son lancement officiel dans les murs du Musée du Bas-Saint-Laurent, institution qui est devenu le propriétaire de l’œuvre et qui voudrait maintenant lui donner un second souffle. M. Dyens était accompagné de ses deux partenaires de l’époque et fidèles collaborateurs, Martin Pelletier à la programmation de l’œuvre et Marcelle Deschênes à la trame musicale. Messieurs Dyens et Pelletier ont consacré quelque cinq jours pour la remettre au monde et ce en collaboration avec les artisans du Musée.

    En toute simplicité, Goerges Dyens nous a parlé de Big Bang II, une œuvre ambivalente qui représente pour lui le début et la fin d’un univers. Préoccupé par l’homme et son environnement, M. Dyens nous mentionne que Big Bang II représente son œuvre la plus imposante qu’il a fait dans un moment important de sa carrière. « C’est l’œuvre majeure de ma production. Elle est monumentale, gigantesque. Elle a été réalisée dans une période très fertile. C’était mon pic dans ma vie dans les années 1985, 86 et 87. » On peut la voir dans toute sa splendeur au Musée du Bas-Saint-Laurent jusqu’au 17 janvier. Au même moment, on peut apprécier l’exposition de photographies anciennes issues de la collection du Musée.

    BIG BANG II
    Dans la présentation du Musée du Bas-Saint-Laurent, on peut y lire que Big Bang II est une installation multimédia robotisée sur 360o enveloppant entièrement le visiteur et comprenant des éléments sculpturaux, douze hologrammes, des lumières, des fibres optiques et de la musique électroacoustique. Lors de sa création, il y a plus de 20 ans (1986-1987), elle constituait déjà une véritable révolution. Avant Rivière-du-Loup, Big Bang II a été exposée à Montréal (1987), New York (1988), Munich (1990) et Reims (1992). Au Musée du Bas-Saint-Laurent, une sélection rétrospective de dessins et de sculptures annonce Big Bang II et prépare le spectateur à pénétrer dans l’installation.

    Pour la présentation de cette exposition, le Musée du Bas-Saint-Laurent a reçu l’appui du Centre interuniversitaire des arts médiatiques et de MGD Productions de même que de la Ville de Rivière-du-Loup et de Piscines Lou Do.

    GEORGES DYENS
    Diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris et des New York Holographic Laboratories, le Musée du Bas-Saint-Laurent nous a fait savoir que Georges Dyens s’intéresse depuis 1980 à l’holographie pour la puissance de sa lumière et sa tridimensionnalité. On y souligne également que son travail représente un point tournant dans l’histoire des arts médiatiques par son originalité technologique et par le message humain qu’il véhicule. M. Dyens a participé à un grand nombre d’expositions importantes dans le monde : l'exposition internationale sur les arts de la lumière (LUMIA) à Copenhague (1999-2000), le Fourth International Symposium on Electronic Art (ISEA) à Montréal (1995), et « Images du Futur », à la Cité des Arts et des Nouvelles Technologies de Montréal (1987, 1990, 1992).

    Il a représenté le Canada à l’exposition Les Sciences dans l’art. UNESCO, à Paris en 1997, et il a été invité par le Mississippi Museum of Art à représenter le Canada à une exposition itinérante de sept holographes majeurs, dans dix états américains (1995-1998). Ses expositions solos l’ont mené dans plusieurs grandes villes du monde. Il a remporté plusieurs prix dont le Shearwater Foundation Award (1994) pour son talent dans le domaine de l’holographie.

    commentairesCommentaires

    1

    • GD
      Georges Dyens
      temps Il y a 15 ans
      Merci, madame Dionne, pour votre bel article sur mon exposition.
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