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5150 rue des Ormes: mission accomplie!

durée 28 octobre 2009 | 00h00
  • Jo-Annie Lagacé
    Par Jo-Annie Lagacé

    Chaque famille cache un secret. Un péché bien gardé. Un petit mensonge pieu fait au monde extérieur. Certains sont plutôt anodins, d'autres sont plus compromettants. Pour Yannick Bérubé, c'est l'alcoolisme et l'intransigeance de son père qui nuit à la famille. Il se rendra rapidement compte que ces faiblesses sont très peu comparativement à celles de la famille du 5150, rue des Ormes, avec qui il fera malheureusement la connaissance.

    Bande-annonce du film

    Le film «5150, rue des Ormes», adapté du roman de Patrick Sénécal, raconte l’histoire d’un jeune homme, Yannick Bérubé qui, après une violente chute à vélo, se retrouve à demander de l’aide chez Jacques Beaulieu. Il est loin de se douter que ce chauffeur de taxi à l’air sympathique est en fait un dangereux psychopathe, fanatique d’échecs, basant sa théorie sur le triomphe des blancs sur les noirs, des justes sur les non-justes.

    En entrant dans la demeure de l’homme pour éponger ses plaies saignantes, il entend des gémissements à l’étage et monte voir l’origine des ces bruits. Il découvre alors un homme gisant dans une chambre vide, la fenêtre barricadée, une plaie béante lui perforant le ventre. Alors qu’il tente de s’échapper, il se rive le nez au canon de la carabine de Jacques Beaulieu qui le gardera prisonnier pendant des mois, ne sachant que faire de ce jeune qui n’a rien fait, qui est un juste, alors il ne peut l’achever. Puis un jour, il a une idée. Si le jeune réussit à gagner une partie d’échecs contre lui, c’est qu’il aura eu tort et le laissera partir. Soir après soir, Yannick Bérubé tentera donc de déjouer l’homme, champion invaincu de son club d’échecs.

    On peut dire mission accomplie. Le réalisateur Éric Tessier peut se féliciter d’être parvenu à faire honneur au roman de Sénécal. C'est la deuxième collaboration entre les deux hommes. Tessier avait adapté au grand écran un autre roman de Patrick Sénécal, « Sur le seuil » en 2003. À cette époque, j’avais été déçue de certains passages et de certaines répliques que je m'étais imaginé plus intenses à la lecture du livre. Alors, même si j'avais hâte de voir « 5150, rue des Ormes », je ne pouvais m'empêcher d'appréhender certaines scènes. Par contre, les petits ajustements apportés à l’histoire et le choix des acteurs pour interpréter les personnages passionnés de l’œuvre ont apporté un plus au récit.

    Normand D’Amour est saisissant dans son rôle de psychopathe et on aurait envie de prendre Sonia Vachon par les épaules et la secouer pour la réveiller et lui faire comprendre tout le mal qui se passe sous son toit. Ouvrir les yeux aux deux adultes sur toute la cruauté et le sadisme qui se trame sous les traits de leur adolescente Michelle. Aider le malchanceux Yannick, interprété par Marc-André Grondin, tombé au mauvais endroit au mauvais moment. À ces personnages, on y croit, tellement ils sont convaincants.

    Le seul petit point négatif que je mettrais à mes commentaires sont les délires et hallucinations de Yannick qui sont, pour ma part, plus ou moins intéressants et concluants. Sinon, je dis un gros bravo!

    commentairesCommentaires

    1

    • DSS
      Dominique St-Sauveur
      temps Il y a 15 ans
      Je viens de lire vos commentaires sur le film "5150, rue des Ormes" et je les trouves très bien et j'aime aussi votre raisonnement. Mon petit potin est celui-ci : Mylène St-Sauveur, qui joue Michelle, est de descendance Louperivoise. Son arrière-grande-mère et son arrière- grand-père sont tout deux originaires de Rivière-du-Loup. Joseph-Louis St-Sauveur a longtemps travaillé comme typographe pour le journal le "Saint-Laurent" dans les années 1913 - 1930. Je sais très bien que ça ne changera pas grand chose à votre quotidien de savoir cela, mais j'avais le goût de vous le partager ! Amicalement, Dominique St-Sauveur, grand-papa de Mylène, notre belle et talentueuse étoile.
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