Le cinéaste Gilles Carle, décédé à 80 ans dans la nuit de vendredi à samedi dernier, auront lieu ce samedi à la Basilique Notre-Dame, à Montréal. Les funérailles nationales débuteront à 11h.

Dans un communiqué de presse diffusé mardi soir, le gouvernement du Québec fait état de la création d'un registre à l'aide des sympathies exprimées par les citoyens sur le site Internet www.protocole.gouv.qc.ca/gillescarle. Ce registre sera ensuite remis à la famille du cinéaste.

Né à Maniwaki, en Outaouais, en 1929, Gilles Carle souffrait depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson, qui l'avait obligé à cesser ses activités. Il avait récemment dû être hospitalisé à la suite d'un infarctus et d'une pneumonie d'aspiration. Gilles Carle laisse derrière lui une oeuvre foisonnante, dont les films "Le viol d'une jeune fille douce", "Les Plouffes", "La vraie nature de Bernadette" et "La mort d'un bûcheron".

M. Carle et sa conjointe, Chloé Ste-Marie ont, pendant 18 ans, possédé une demeure sur l'Île-Verte, un lieu qu'il adorait et où le couple se rendait à tous les étés. « Gilles Carle fait partie des peuples premiers. Il était un chasseur d'images, un cueilleur de mots, il a partagé avec nous ses légendes et ses histoires qu'il nous laisse en héritage. Maintenant, il est parti vers son nouveau campement », a souligné sa conjointe Chloé Sainte-Marie dans un communiqué.