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Avatar : Réussite visuelle

durée 26 décembre 2009 | 11h08
  • Jo-Annie Lagacé
    Par Jo-Annie Lagacé

    Rivière-du-Loup - S’il y a un film que je ne souhaitais pas particulièrement voir en cette fin d’année, c’est bien le dernier film de James Cameron. La bande-annonce du film Avatar me laissait de glace et je n’étais pas convaincue au premier coup d’œil que j’allais apprécier le film.

    Je dois bien l’admettre, le genre science-fiction, pour moi, on repassera. Alors pourquoi suis-je aller le voir? Tout simplement grâce à un collègue de travail qui s’impatientait de découvrir le film tant attendu partout dans le monde et déjà encensé par la critique.

    Bande annonce (en français)

    « Avatar », c’est l’histoire de Jake Sully, un ex-marine devenu paraplégique au combat. Lorsqu’on lui propose de contrôler l’Avatar (esprit humain dans un corps d'extra-terrestre) de son frère jumeau décédé, il accepte, souhaitant ainsi continuer à servir sa nation. Il devra tenter d’infiltrer le peuple Na’Vi afin de les convaincre de déménager, car un important gisement se trouve sous leur village. S’il ne parvient pas à sa tâche, les militaires lanceront les hostilités et détruiront tout sur leur passage.

    Le seul problème est que Jake ne possède ni les connaissances, ni la formation scientifique, pas plus que l’entraînement suivi par son jumeau. L’équipe scientifique de la base militaire passera outre ces incompétences par souci monétaire. Il sera donc propulsé au cœur de la planète Pandora et par une succession d’événements, il fera la connaissance de Neytiri et de son peuple, qui ordonne à la jeune Na’Vi d’enseigner leur culture et leurs rudiments au nouveau venu. Au fil des semaines, Jake parvient à gagner leur confiance et sera considéré comme l’un des leurs. Il ne lui restera qu’à choisir son camp…

    Ce qui ressort de ce film et en fait une œuvre unique en son genre, ce n’est pas tant le scénario, qui est quand même louable, sans être toutefois irréprochable. La fin est quelque peu prévisible et certains éléments du film sont décevants (les transformations humains / avatars ont un air de déjà-vu). Par contre, James Cameron a parfaitement réussi à nous présenter un monde imaginaire, avec son propre langage, sa culture et ses croyances, une réalité tangible dans un univers fantastique auquel il est facile d’adhérer puisqu’il nous est présenté graduellement.

    Plus encore, au-delà de cette performance de fiction, c’est d’abord et avant tout la prouesse technique qui retient l’attention. J’ai déjà parlé de l’importance pour moi de regarder un beau film autant qu’un bon film. Je suis comblée avec Avatar. Les images sont fluides et pleines de luminosité. Les personnages et les décors sont vraiment crédibles. La texture des éléments et la précision des déplacements sont impressionnants. L’insertion des personnages joués par des humains dans le monde créé par ordinateur mérite rien de moins qu’un gros « WOW! » La seule vraie déception que j’ai eu à la fin de la projection : j’aurais dont aimé découvrir ce film en 3D s’il avait été disponible à Rivière-du-Loup!

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