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Exposition au Café l’Innocent : Le platin vu par Michel Asselin

durée 10 janvier 2010 | 16h34
  • Rivière-du-Loup • Dans sa dernière parution du mois de janvier 2010, le journal culturel le Q-Dpoule nous invite à découvrir une exposition signée Michel Asselin. Enseignant au Cégep de Rivière-du-Loup dans le programme de Design d’intérieur depuis 1979, Michel Asselin expose un ensemble de dessins portant sur le thème du platin de Rivière-du-Loup.

    « En prenant prétexte d’une promenade dans ce parc, je propose aux observateurs des lieux spécifiques pour prendre le temps de parcourir un chemin et observer l’environnement. »
    L’événement qui se déroule au Café l’Innocent, situé sur la rue Lafontaine à Rivière-du-Loup, débute dès ce jeudi 14 janvier et se poursuit jusqu’au 10 février. Le vernissage a lieu le jeudi 14 janvier de 17 h à 19 h.

    Dans cet article, on peut y lire que l’artiste louperivois s’implique dans le milieu culturel par ses collaborations avec le Musée, la Municipalité, le Cégep et le regroupement Voir à l’Est. On y souligne également que depuis 1970, ses dessins, peintures et performances montrent un questionnement constant du quotidien à travers les êtres, les objets et l’environnement. On a pu voir ses œuvres figuratives dans le cadre d’expositions individuelles ou de groupes au Québec.

    Dans sa démarche artistique, Michel Asselin mentionne qu’à chaque exposition, il articule sa production autour d’un thème, d’une idée. « S’en suit une série d’images que je fixe au gré des observations. À chaque fois, c’est une expérience de mon quotidien qui est l’élément déclencheur  d’une réflexion à multiples facettes.

    Qu’il s’agisse du trajet d’autobus entre la maison et l’université (l’autobus 1980), de l’aller-retour répété sur l’autoroute entre Rivière-du-Loup et Québec (l’autoroute 1983) ou de voyages (Les Îles de la Madeleine 1981), le concept du lieu-espace-temps à parcourir est présent dans ces horizons. J’ai aussi observé des poissons, un chien, des hérons (des bottes), autant de prétextes pour créer des analogies en humour avec l’humain. Je privilégie le dessin figuratif en noir et blanc aux crayons plomb et Conté, estompés, effacés et j’utilise également l’image numérique à l’occasion. »

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