« Au-delà de la banquise »
17 janvier 2010 |
15h12
L’histoire du livre nous transporte en mars 1942 à la crèche de Saint-Vincent-de-Paul de Québec. Dans le résumé, on peut y découvrir que, abandonnée sur sa banquise, une enfant nouveau-née est recueillie par un couple qui lui prodiguera amour et tendresse. Pourtant, un grand vide l’habite.
On y mentionne qu’elle se questionnera sur son identité, puis en désespoir de cause, elle finira par se faire une raison. « Devenue infirmière, elle sillonne comme un saumon, mers et rivières, croise différents peuples qui la transforment par leurs cultures et leurs tradition, peut-on y lire. Un certain matin de novembre, l’appel d’une travailleuse sociale la bouleverse. Elle apprend de qui elle est l’enfant. Parviendra-t-elle à se greffer aux radicules de son nouveau destin et à gravir le promontoire entre ses attentes et la réalité? »
C’est ce que nous propose Isabelle Deblois, dont les racines sont à Pohénégamook. Cette femme a étudié en créativité littéraire à l’Université Laval et qui a participé pendant plusieurs années à des ateliers d’écriture professionnelle à Québec et à Mont-Laurier. Elle a également publié des articles et textes poétiques dans différents journaux internes du Québec. Son récit de vie dont on parle se déroule notamment à Saint-Éleuthère, un lieu que l’auteure affectionne particulièrement pour y retrouver plusieurs membres de sa famille. Elle y revient régulièrement.
« Au-delà de la banquise » nous ramène à l’époque des années 40 où les femmes célibataires (filles-mères) devaient fuir leur milieu en cachette pour éviter la honte et le déshonneur.
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