Cinéma : « La rage de vivre »
7 avril 2010 |
09h27
Par Jo-Annie Lagacé
Nous n’avons qu’à penser à Denys Paris dans son rôle Ti-Coune, à Mark Hamill pour Luke Skywalker ou encore à Macaulay Culkin dans « Maman j’ai raté l’avion » pour comprendre qu’un personnage reconnu peut souvent être nuisible à une carrière.
Le temps nous dira si Robert Pattinson parviendra un jour à faire disparaître le spectre de Edward Cullen (La saga Twilight) dans chacune de ses apparitions cinématographiques. Toujours est-il que le jeune acteur de 23 ans prend aujourd’hui l’affiche dans le film « La rage de vivre » aux côtés d'Emilie de Ravin.
Bande annonce
Ce film réalisé par Allen Coulter (Hollywoodland) raconte le destin de deux jeunes adultes tourmentés par la perte d’un être cher et par la présence d’une figure paternelle maladroitement protectrice. Tyler, un étudiant universitaire libre, passionné de livres et d’art, y fait la rencontre d'Ally, inscrite à l’un de ses cours et fille d’un policier à l’autorité abusive.
Tyler doit composer avec le souvenir de son frère suicidé six ans plus tôt, à la relation qu’il entretient avec sa jeune sœur, une prodige en arts visuels et avec son père ambitieux, apparemment indifférent à la vie de ses enfants. Ally doit quant à elle vivre avec un père trop contrôlant et inquisiteur depuis le meurtre de sa femme, sous les yeux de sa fille, alors que cette dernière avait 11 ans. Les deux étudiants tomberont évidemment amoureux l’un de l’autre et s’aideront mutuellement à faire face à ce monde parfois cruel où vivre pleinement chaque instant prend alors tout son sens.
« La rage de vivre » ne permettra certainement pas à Robert Pattinson de tourner la page sur son personnage de la saga Twilight. Quelques années seront sans doute nécessaire à faire oublier son légendaire personnage, du moins tant que les adaptations des livres de la série ne seront pas terminées. Je dois par contre admettre que seulement quelques minutes de projection m’ont suffi pour m’identifier à son personnage de Tyler, malgré certaines petites manies à la Edward Cullen.
Les quelques petits points négatifs du film reviennent non pas aux acteurs, mais bien au scénario tombant parfois dans certains clichés et déjà vus. La fin, même si imprévisible, m’a finalement laissée sur un gros « bof! ». Dommage, puisque le reste du film m’avait beaucoup plu!
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