Virginie Schroeder, en équilibre entre le réalisme et l’abstrait
Comme elle l’indique dans sa biographie et le parcours artistique qu’elle y trace, pour comprendre son œuvre, il faut pénétrer dans un monde empli de sensualité, de fantasme et de burlesque. Les personnages qu’elle peint sont surtout des portraits déformés, couvrant souvent la largeur de ses tableaux. Ils évoluent dans un univers festif, fantaisiste et onirique, inspiré des nuits folles de Paris, des cabarets, des spectacles de Montréal. Ce sont des personnages sensuels qui convient à un univers magique et envoûtant, parfois intrigant, où toutes limites et censures ont disparu.
« Mes tableaux ressemblent à des énigmes ou des invitations que l’on ressent et que l’on apprivoise, suggère-t-elle. Comme dans les contes, il faut se laisser envoûter par des personnages parfois merveilleux, parfois inquiétants. »
Toujours en équilibre entre réalisme et abstraction, son œuvre invite à l’observation d’une scène de spectacle où se déroulent une magie, une invitation, des limites, un questionnement. Cet univers fascine et fait rêver.
Ses techniques sont variées. Elle utilise le collage, le grattage, les projections, les coutures, les dorures, les transferts, le collage de tissus et autres matériaux formant des glacis de peinture et une dentelle de transparence.
Elle se décrit comme une artiste instinctive, dynamique et très énergique. Sa spontanéité se dévoile par le travail de la matière, le geste assuré du pinceau, la ligne tronquée, l’énergie des traits.
Tous ces procédés ainsi que l’utilisation de divers médiums : acrylique, tempéra, huile, crayons, pastels, aérographie, gomme laque, résine damar, etc., participent à l’expression et à la richesse visuelle de l’ensemble de l’œuvre. La plupart de ses peintures et médiums sont uniques car ils sont fabriqués artisanalement.
Virginie Schroeder participe au Festival des Arts de Montréal du 5 au 11 juillet et au Symposium de Kamouraska du 19 au 25 juillet. Faut voir !
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