Un roman pour éclairer les ados
Sainte-Louise – Avec « Une bougie à la main », son premier roman paru le 5 octobre aux éditions du Boréal, Gisèle Desroches plonge dans l’univers d’une adolescente de 15 ans ne cadrant pas dans un milieu familial conventionnel.
Impliquée depuis longtemps avec les jeunes, l’auteure y transmet un message sur l’acceptation de soi et la créativité.
La Louisienne d’adoption s’intéresse depuis longtemps à la littérature, ainsi qu’à la réalité des enfants et des adolescents. Elle a été, entre autres, orthopédagogue, critique littéraire jeunesse au Devoir durant 14 ans et coordonne aujourd’hui une table de concertation sur l’éveil à la lecture et à l’écriture.
L’idée du roman est née il y a une dizaine d’années, lors d’un voyage en Haute-Provence. Mme Desroches avait alors créé le personnage du « zouf », bête imaginaire, sauvage et intuitive représentant la créativité qui, selon l’écrivaine, « n’est pas la bienvenue dans les structures rigides de notre société ». Au fil du roman, la relation que le personnage principal entretient avec le zouf, symbolise son propre élan créatif. D’abord méfiante et agressive envers la bête, l’héroïne finit par l’accepter et s’en faire une amie.
Déboires familiaux
« Une bougie à la main » est aussi le récit des déboires familiaux d’une adolescente rebelle. Pour bien représenter cette réalité, Mme Desroches a rencontré des travailleurs sociaux qui lui ont permis de mieux comprendre le fonctionnement de la Direction de la Protection de la Jeunesse et des Centres Jeunesse.
L’auteure a aussi dû développer le passé de l’héroïne, expliquer pourquoi celle-ci fugue et désobéit. « C’est dur à l’adolescence de trouver qui on est, parce qu’on cherche beaucoup l’approbation de notre milieu », de renchérir Mme Desroches.
Collaboration : Maude Pichereau, leplacoteux.com
Commentaires