« Hanna » : trop de questions sans réponse
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Heller est, quant à lui, un ancien agent de la CIA sous les ordres de Marissa Weigler (Cate Blanchett), une femme autoritaire sans pitié ni remords. Un jour, Hanna décide qu’elle est prête. Prête à la liberté, mais surtout prête à affronter Marissa qui souhaite plus que tout la mort du père et de la fille.
S’ensuit alors une fuite, poursuite ou voyage à travers l’Europe - à vous de choisir comment vous voulez interpréter la chose – où on en apprendra plus sur la véritable identité de l’adolescente et sur l’acharnement de Weigler à vouloir éliminer les deux fugitifs.
Je n’avais pas vraiment d’attentes avant d’aller voir le film « Hanna ». J’avais vu la bande-annonce et je présumais d’un film d’action avec une intrigue intéressante, sans être nécessairement unique en son genre. Il s’est avéré être captivant et fascinant, même avec ses fréquentes longueurs, je dois bien l’avouer… jusqu’à plus de la moitié de la projection.
Passé ce moment, tout déboule et tout chamboule. Alors qu’on prend un temps fou à nous présenter le sujet, nous mettre en contexte l’entrainement quasi militaire de la jeune Hanna, sa capture et sa fuite à travers l’Europe, bref à nous attacher à l’histoire, arrivé à la fin, on presse à finir. On effleure les explications et on frôle la conclusion pour se concentrer sur des scènes de combat sans grande consistance. Pour ces raisons, je suis plutôt perplexe.
En fait, présentement, je ne saurais dire exactement ce qui m’a déplu. Le jeu de la jeune Saoirse Ronan est excellent. Cate Blanchett est, comme à son habitude, remarquable dans son rôle de femme impassible et presque sans émotion. La trame sonore, signée The Chemical Brothers, est plus qu’efficace dans les scènes d’action.
L’histoire n’est pas mauvaise. C’est plutôt au niveau du rendu final. On aime qu’un film se termine. Bien ou mal, peu importe. Mais avec « Hanna », trop de questions demeurent sans réponse.
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