Festival des littératures francophones
Victor-Lévy Beaulieu a d’abord présenté les auteurs qui étaient sur place. En plus de Lise Gaboury-Diallo du Manitoba, Herménégilde Chiasson du Nouveau-Brunswick et Thierry Clermont de la France, les participants de cette première discussion, Nicolas Dickner du Québec, Bessa Myftiu de l’Albanie et Sylvain Rivière du Québec étaient également présents. Angèle Bassolé Ouédraogo du Burkina Faso, Yvon Le Men de France et Évelyne Trouillot d’Haïti se joindront aux festivités.
Après les présentations, M. Beaulieu a voulu justifier le choix du thème pour cette première édition. Il sent une urgence d’agir par rapport à la défense de notre langue ici au Canada mais pour toutes les communautés francophones dans le monde. « Comme les espèces de la faune et de la flore qui disparaissent à cause de la mondialisation, il est de même pour la langue française », soutient-il.
Une solidarité entre les communautés francophones du monde devra être installée pour la protéger. » M. Beaulieu s’inquiète aussi du fait que, dès l’an prochain, des cours intensifs d’anglais seront dispensés dans nos écoles primaires, contrairement au Canada anglophone, où aucun cours de français n’est proposé, peu importe le niveau scolaire.
Les auteurs participant à la discussion du 22 juin après-midi étaient Lise Gaboury-Diallo du Manitoba, Herménégilde Chiasson du Nouveau-Brunswick et Thierry Clermont de la France. La causerie était menée par Jacques Pelletier, professeur universitaire québécois dont les études ont porté sur l’œuvre de Victor-Lévy Beaulieu.
Photo : Cathy Gagnon
Ensuite, Thierry Clermont a raconté comment l’idée du Festival des littératures francophones était née. Invité au lancement de Bibi, l’œuvre récente de Victor-Lévy Beaulieu, il découvre alors le Québec et la région. Ce séjour trop court le laisse sur son appétit que seul un nouveau voyage au Québec pouvait assouvir. La rencontre impromptue entre ces deux auteurs ne fut pas vaine puisque, dans l’avion qui le ramène à Paris, Thierry Clermont songe déjà à réaliser des rencontres d’auteurs de la francophonie dans notre région. Il contact alors M. Beaulieu qui s’empresse de l’aider dans la réalisation de cette idée très originale en s’occupant de voir aux éléments organisationnels et économiques. Les deux auteurs se partagent la tâche de faire les invitations et se rendent vite compte que le projet intéresse nombre de leurs pairs.
Du 22 au 26 juin, la programmation du festival incluait des discussions débats et causeries autour du thème choisi et des cabarets littéraires en soirée, il y a également eu des performances scéniques, photographies, courts métrages et arts visuels. La Grande virée de l’Écrivain a proposé aux auteurs participants de faire la tournée des festivités reliées à la Fête nationale du 24 juin dans les municipalités de la région des Basques. Le site Internet chezlesbasques.com offre la programmation détaillée.
La prochaine édition est déjà sur les planches de travail et les idées ne manquent pas. Plusieurs auteurs, qui ne pouvaient être présents pour la première, ont déjà confirmé leur présence pour la seconde édition qui sera à surveiller.
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