L'homme qui réinventa le livre
29 juin 2011 |
11h18
On a tous entendu parler du livre numérique. Celui-ci a tout du livre imprimé à la différence qu'il se retrouve sur un support numérique. C'est aussi le cas de l'oeuvre de fiction de M. Gauthier. Toutefois, l'auteur va beaucoup plus loin en intégrant à l'écriture des références vidéos ou encore des images alimentées par Internet.
« Les descriptions sont remplacées par des parcours dans les lieux où se déroule le récit, ici et à travers le monde », raconte Richard Gauthier. D'un seul clic, l'endroit apparaît sur Google maps. La mise en contexte est enrichie par des reportages vidéo tirés des archives de Radio-Canada. Certains mots soulignés par des hyperliens conduisent à l'encyclopédie virtuelle Wikipédia.
Moins d'intermédiaires
Richard Gauthier dit qu'il écrit pour un monde sans papier. Il a choisi cette forme de publication pour réduire le nombre d'arbres abattus et pour éliminer les intermédiaires. On peut donc se procurer l'ouvrage sur le site Internet : www.richardgauthier.org.
M. Gauthier explique qu'avant de venir s'établir dans le Kamouraska, il possédait une boîte de communication visuelle. C'est à ce moment qu'il a commencé à s'intéresser aux nouvelles technologies. Aujourd'hui encore, il tente de les appliquer à son nouveau métier d'écrivain.
Le scénariste
Son premier cinélivre, Le scénariste, pose la question suivante : serait-il possible de réinventer le système? « De l'enfance à aujourd'hui, Maki Antoine Veil passe par toutes les étapes de la pauvreté matérielle à la richesse, permettant de renouveler la démocratie et de donner un sens à son parcours unique. »
Bien qu'il s'agisse d'une œuvre de fiction, Richard Gauthier s'est inspiré de certaines expériences personnelles et de son action citoyenne. C'est une façon pour lui d'amener les gens à réfléchir sans blesser personne.
Richard Gauthier prépare déjà son prochain cinélivre. « Ce sera de petits épisodes », dit l'auteur conscient que les gens, happés par le travail, n'ont pas toujours plusieurs heures à consacrer à la lecture. Qui sait ce que la technologie nous réserve d'ici là?
Collaboration : Maurice Gagnon, leplacoteux.com
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