« Sur le rythme » : agréable surprise
De ces populaires séries télévisées est né un pendant canadien, « So You Think You Can Dance Canada ». Le Québécois Nicolas (Nico) Archambault en a été sacré le danseur favori du public et par le fait même grand vainqueur en 2008. Et c’est lui qui tient maintenant la vedette du film « Sur le rythme » aux côtés de la talentueuse Mylène St-Sauveur.
Avec ce plus récent film de danse qui prendra l’affiche le mercredi 10 août prochain, le réalisateur Charles-Olivier Michaud prouve que le talent québécois n’a rien à envier à nos voisins du Sud, tant du côté cinématographique que chorégraphique!
« Sur le rythme », c’est l’histoire de Delphine Lamarre (Mylène St-Sauveur), une brillante adolescente destinée, selon ses parents, à une grande carrière en médecine. La jeune fille, quant à elle, rêve de danser. Pour vivre son rêve, elle défiera l’autorité de ses parents qui menacent de lui couper les vivres si elle délaisse ses études aux profits de sa passion. En cachette, elle poursuivra ses cours de danse afin de se rendre à une prestigieuse audition qui pourrait la mener vers une importante carrière aux États-Unis. Et c’est là qu’entrera en scène Marc Painchaud (Nico Archambault), un danseur rebelle qui permettra à Delphine de se surpasser et surtout d’avoir confiance en ses choix.
C’est dans une salle pratiquement vide que j’ai eu la chance d’assister à une pré-projection du film « Sur le rythme » lundi dernier. Une expérience intime et intimidante à la fois. C'est plutôt rare d’avoir un accès privilégié de la sorte à un film pour lequel je prédis une audience beaucoup plus imposante lors de sa sortie officielle. Ma prédiction ne s’arrête pas à l’affluence très probable du film, mais aussi à la satisfaction du public vis-à-vis cette production québécoise.
Je dois dire que j’ai été agréablement surprise de ce film. À lire le synopsis, je m’attendais à du déjà vu ou une pâle réplique d’un film déjà produit. Une version québécoise carencée d’un film à succès américain, le budget en moins. Si le fond demeure le même, c’est-à-dire la passion de la danse, les chorégraphies inspirées et la poursuite de ses rêves devant le déni de l’entourage, l’histoire qui vient se greffer aux aspirations des personnages apporte un plus aux habituelles intrigues insipides sur la danse. L’histoire est plus humaine, plus crédible, plus touchante et plus poignante (oui, j’avoue, les larmes y étaient presque!).
Plus accessible aussi. Ce qui fait la différence à mon avis, et qui fera sans doute le succès de ce film, c’est qu’on s’y reconnait. Pas de grands effets spéciaux ni de grands jeux de lumières. Juste des ambiances naturelles, urbaines et de fête. Pas de grandes acrobaties irréalisables. Juste de beaux mouvements et de belles chorégraphies. Pas de grandes rivalités avec des guerres de clans. Juste des gens civilisés qui gravitent autour de la même passion, la danse…
« Sur le rythme », un film à voir dès mercredi prochain au Cinéma Princesse!
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