Théâtre d'été: « La grande demande »
L’homme à tout faire, Jérémi, joué par Normand Rousseau, et le petit-fils de la bien aimée Marie-Rose, Didier, joué par Julien Tremblay, essaient de trouver une solution à ce problème plus farfelu que dramatique.
Le grincheux Napoléon Coderre, incarné par Gilles Pellerin, se soumettra-t-il aux suggestions de ses comparses pour s’assurer de l’amour de Marie-Rose? C’est ce que la pièce de 2h15 révèle aux curieux qui se présentent au Théâtre de l’Auberge de la Pointe.
À la fin de la première partie, une discussion animée entre le petit-fils de Marie-Rose, Didier (à droite) et M. Coderre (à gauche) fait réfléchir ce dernier sur les moyens de s’assurer de l’amour de sa dulcinée.
Photo : Cathy Gagnon
« La grande demande » est la 24e production présentée par Normand Rousseau dans cet établissement. « Je travaille fort à ce que chacune des pièces soit différente, sans toutefois perdre ma recette gagnante », assure M. Rousseau, qui élabore, lui-même, tous les scénarios, les mises en scène, les recherches de décor, de costumes et de trames musicales.
La belle passion que M. Rousseau a entretenu pour ses pièces, au fil des ans, se lit encore dans ses yeux. « J’ai beaucoup de plaisir à monter mes pièces et je souhaite que les spectateurs en aient autant à la regarder », témoigne-t-il.
Jérémi est sans doute le personnage fétiche de Normand Rousseau apparaissant dans environ six de ses productions dont « La grande demande ». Les habitués du Théâtre de l’Auberge de la Pointe le surnomment affectueusement « le Chinois », dû à ses origines. Son élocution particulière, son débit rapide, son caractère plus niais que naïf et l’interprétation cabotine qu’en fait M. Rousseau en font un personnage difficile à oublier.
Gilles Pellerin en est à sa 17e collaboration avec M. Rousseau.
Toute son expérience ainsi que sa complicité avec lui transparaissent sur scène. Ce solide comédien tient son rôle aux côtés de Julien Tremblay qui en est à sa première participation dans une pièce de Rousseau. Son interprétation de Didier, un étudiant en littérature, végétarien, portant une toge ressemblant à une bure de moine, se distingue par la maîtrise de textes parfois difficiles.
« Les différents niveaux de langage utilisés, les déplacements dans les décors, les personnages absents et les costumes choisis sont des points importants qui ajoutent au comique », soutient M. Rousseau qui donne rendez-vous à nos lecteurs au Théâtre de l’Auberge de la Pointe.
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